Législatives: Centrale d’Appel, réseaux sociaux visites sur le terrain: Les candidats assomment les électeurs

Législatives: Centrale d’Appel, réseaux sociaux visites sur le terrain: Les candidats assomment les électeurs

Affolés par le manque d’enthousiasme pour cette campagne des citoyens, les acteurs politiques déploient des moyens de persuasion.

Tous les moyens sont bons. La chasse aux électeurs se poursuit. Les partis politiques exploitent toutes les pistes pour convaincre. Affolés par le manque d’enthousiasme des citoyens pour cette campagne, les acteurs politiques déploient des moyens de persuasion. Ils veulent coûte que coûte ratisser large. Pour eux, la fin justifie les moyens. Le parti majoritaire ne se contente pas du porte-à-porte. Le FLN s’est doté d’une centrale d’appel pour contacter directement les citoyens en les invitant à voter pour sa liste.

Une voix féminine représentant le parti FLN tente de s’informer si les gens disposent déjà d’une carte électorale en les invitant toutefois à remplir leur devoir électoral. «Nous espérons que vous allez voter pour le FLN 34», affirme la standardiste tout en expliquant que le FLN a un programme varié qui porte sur l’amélioration du train de vie des citoyens. Après les SMS invitant les citoyens à se munir de carte d’électeurs, lancé par le département de l’intérieur, le parti majoritaire fait mieux en s’entretenant directement via le téléphone avec les citoyens.

Ce n’est pas tout. D’autres partis exploitent ce moyen pour envoyer des vidéos et faire connaître leurs candidats au grand public.

Les partis ne lâchent rien. Ces derniers sont prêts à mettre le paquet pour garantir un bon score aux législative du 4 mai prochain. Sachant que cette élection est décisive vu qu’elle va donner place à une nouvelle carte politique, les partis jouent toutes les cartes. Face à des citoyens qui restent peu sceptiques à la chose politique, les acteurs politiques font du travail de proximité leur cheval de bataille. Certains ont même loué des locaux commerciaux au niveau des différents quartiers pour se rapprocher davantage du citoyen et lui expliquer le contenu de leurs programmes politiques.

Des véhicules portant des affiches électorales et des portraits des candidats sillonnent également les rues de la capitale. Les partis veulent à tout prix attirer l’attention des électeurs en multipliant les moyens de promotion. Leaders politiques comme tout candidat ont investi en force le terrain à la recherche de soutien. En plus des grands shows et les meetings de campagne, les candidats partent à la rencontre des électeurs là où ils se trouvent.

Les cafés, les marchés, les places publiques et même les fêtes et les regroupements sont pris d’assaut par les prétendants à la députation. Les politiques squattent tous les lieux pour vendre leurs idées. Le Parti des travailleurs est allé loin en impliquant le citoyen dans la recherche des solutions sur les différents problèmes que traverse le pays. «D’intenses discussions entre militants du PT et les citoyens pour chercher ensemble une issue positive à la crise.

Des liens se tissent, des contacts établis, des adhésions… qui vont au-delà du scrutin du 4 mai», lit-on sur la page de la candidate du PT, Nadia Chouitem. En plus du terrain, les partis sont constamment présents sur les réseaux sociaux. Les partis et les candidats sont connectés au quotidien sur facebook, twitter. Ils font des comptes rendus de leurs activités en temps réel.

Meetings, vidéos, affiches et rencontres avec les citoyens abondent au quotidien et les réseaux sociaux. Regroupant plus de 17 millions d’internautes, les réseaux sociaux sont au coeur de la campagne électorale. Contrairement aux élections précédentes, les réseaux sociaux sont perçus comme une arme de dissuasion massive pour les partis vu leur capacité à joindre des milliers d’électeurs en un seul clic.

Faute de moyens financiers pour animer de grands meetings à travers le pays, certains partis se rabattent sur la Toile pour faire dans la mobilisation. Avec les nouvelles technologies, le passage à l’antenne n’est plus la seule fenêtre qui permet aux candidats de se faire connaître. Le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) n’a même pas jugé utile de faire appel au service des médias lourds.