Le parlement français confirme la nomination d’un nouvel ambassadeur en Algérie

Le parlement français confirme la nomination d’un nouvel ambassadeur en Algérie

Une question parlementaire à l’assemblée nationale française a révélé un important mouvement diplomatique au sein des ambassades françaises à l’étranger, y compris celle d’Algérie.

Dans une question écrite publiée le 21 février 2017, Bruno Le Maire «a attiré l’attention du ministre des affaires étrangères et du développement international (Jean-Marc Ayrault) sur l’important mouvement diplomatique en cours au sein des ambassades françaises à l’étranger».

« Le Gouvernement a en effet décidé de nommer de nouveaux ambassadeurs dans plusieurs de nos principales représentations diplomatiques: Berlin, Washington, Pékin, Moscou, Le Caire, Alger, Tokyo », a indiqué Bruno Le Maire.

« Étant donné que le président de la République fixe le cap de la politique étrangère de la France, de tels choix pourraient avoir une influence durable sur l’action extérieure de la France », estime Le Maire qui ajoute: «Dans une situation internationale instable et incertaine, cette volonté de changer les principaux ambassadeurs à quelques semaines d’une élection présidentielle à laquelle le président de la République a décidé de ne pas se représenter, en plus de rompre avec les usages républicains, apparaît comme très surprenante».

Dans sa question écrite, le député Les Républicains a « demandé au chef de la diplomatie de bien vouloir expliciter les motivations de ces décisions ».

Depuis la semaine passée, certaines informations ont révélé que les autorités françaises devraient nommer Xavier Driencourt nouvel ambassadeur de France à Alger en remplacement de Bernard Emié, sachant que le premier avait déjà occupé le même poste entre 2008 – 2012.

La question écrite de Bruno Le Maire laisse entendre que le gouvernement PS aurait utilisé le dossier du mouvement diplomatique opéré au sein des ambassades françaises dans les plus importantes capitales du monde à des fins électoralistes, d’autant plus que les élections auront lieu dans moins de trois mois.