Le ministre du travail et de l’emploi depuis Mostaganem: « L’Algérie mise sur les jeunes »

Le ministre du travail et de l’emploi depuis Mostaganem: « L’Algérie mise sur les jeunes »

Le Ministre du travail, de l’emploi et la sécurité sociale, n’a pas manqué de faire un clin d’œil, lors d’une riche tournée d’inspection et de travail dans la wilaya de Mostaganem, aux jeunes promoteurs de la CNAC de l’ANSEJ et de l’ANGEM qui, chiffres à l’appui, traduisent le succès des dispositifs d’aide à l’emploi, dont bien des promoteurs se sont vus discernés remises et félicitations pour avoir remboursé leurs crédits avant terme.

La tournée du ministre, monsieur Mohamed El-Ghazi, accompagné d’un large staff de directeurs centraux relevant de son département, et en présence de monsieur le wali de Mostaganem Abdelwahid Temmar entre autres édiles et officiels, avait d’abord à inaugurer une CNAS (Caisse nationale d’assurance sociale) d’un aspect beau et moderne dans la ville de Sidi-Lakhdar. Caisse laquelle s’adapte aux derniers critères exigés par la tutelle mais, surtout, pourvue d’un système de guichet unique. Ce qui a d’ailleurs bien satisfait le ministre qui s’est félicité de ce nouveau type de fonctionnement qui marque « une première à l’échelle nationale » remarqua-t-il, ajoutant par la même « l’utilité de sa généralisation à travers le territoire dans le but de mettre le holà à toute contrainte bureaucratique et de rapprocher l’administration du citoyen ».

De retour à Mostaganem, un saut à la nouvelle annexe de l’ANSEJ au quartier populaire de Raisin-Ville à l’Est de la ville, permit au ministre de s’enquérir de l’état et la vitesse d’études de dossiers de jeunes désireux de monter leurs propres petites entreprises. Ce qui lui a valu un satisfecit total puisqu’un dossier en bonne et due forme passe à la commission d’éligibilité dans une période maximum de 15 jours. Et contrairement aux aprioris défavorables, bien d’autres visites effectuées dans des entreprises montées dans le cadre de ces dispositifs d’aide aux jeunes, sont venues prouver le succès de cet entreprenariat.

Le cas à Sayada, de la boite de Mehdi Belatrache dans le cadre de l’ANSEJ, spécialisé dans la fabrication de baignoires, et de celle de Bouadjaaj Mohamed Amine dans le cadre de la CNAC, spécialisé pour sa part dans la transformation de du caoutchouc à Mazagran. D’où la déclaration de monsieur le ministre lors de son discours à l’INES (Institut National de l’Enseignement Supérieur) : « l’Etat Algérien a gagné le pari de miser sur sa jeunesse le succès de telles entreprises ».

Ajoutant un peu plus loin à l’adresse d’un parterre d’étudiants et de jeunes de divers horizons, « il suffit de simples idées mais bien étudiés, pour réussir », en citant l’exemple d’un couple ayant réussi non seulement à monter leur propre entreprise, réussir, puis devenir exportateur, à la base d’idée de conditionnement de pattes de poules qui leur garantit un chiffre d’affaire envieux avec des partenaires chinois. Monsieur le ministre qui a également présidé le protocole de conventions entre l’université de Mostaganem et l’ANEM, et autres avec la direction de l’emploi, la direction de la pèche, tout comme l’autre convention liant l’ANEM à Mostaland, a salué le regroupement des jeunes au sein de la Fédération nationale des jeunes entrepreneurs qui compte désormais près de 80.000 adhérents, ce qui traduit, a souligné M. El Ghazi, « l’intérêt que portent les jeunes au secteur productif », a ajouté que « l’Etat œuvre à orienter les jeunes vers le secteur productif plutôt que celui des services », pour le développement de la sous-traitance et la réduction des importations ».

Ce qui n’est pas du reste un frein à l’investissement dans le secteur des TIC : « L’Algérie ne doit pas être en retard par rapport aux autres pays au moment où les nouvelles technologies sont l’un des paramètres qui guident et déterminent les relations économiques internationales et le développement humain en général », conclut-il, avant de discerner des félicitations à pas mal d’entrepreneurs ayant remboursé leurs crédits avant termes.