Gary Caroline, l’avocat de l’algéro-canadien, Adberrahmane Ghanem, a envoyé une lettre au ministre canadienne des Affaires étrangères, Chrystia Freeland, exhortant le ministère d’agir rapidement et de façon décisive pour assurer la mise en liberté de Ghanem, dont le procès devrait commencer le 13 juin, a rapporté mardi CBC-NEWS.
‘’Une demande énergique et publique de votre ministère à son homologue algérien est clairement nécessaire’’, a insisté l’avocat dans sa lettre.
Ghanem, âgé de 30 ans et originaire de Calgary au Canada, est emprisonné depuis plus d’un an au centre pénitentiaire d’El-Harrach, pour avoir été accusé d’appartenir à un groupe terroriste en dehors de l’Algérie.
Son procès commencera le 13 juin. En cas où il serait désigné coupable, Ghanem risque une peine de 20 ans de prison.
Gary Caroline, en outre, accuse le MAE canadien de ne pas faire assez d’efforts pour libérer Ghanem, mentionnant que son avocat algérien a accusé le gouvernement canadien de ‘’sous-traiter’’ la poursuite de son client en Algérie.
Caroline a appelé le Canada à reconnaître son rôle dans ‘’la terrible épreuve d’Abderrahmane’’ et de s’acquitter de son obligation morale et légale de faire tout ce qui est nécessaire pour se rappeler des sérieux dommages que subissent Abderrahmane et sa famille.
D’un autre côté, le père du détenu, Mohamed Ghanem, a admis qu’entre 2010 et 2012 son fils s’est associé avec plusieurs hommes de Galgary qui se sont rendus pour se battre en Syrie, néanmoins, il a nié quelconque implications de son fils avec des réseaux terroristes, précisant qu’il n’est pas violent et n’a jamais porter préjudices aux autres, ‘’ autant que famille, on pense qu’on est puni pour quelque chose qui n’a jamais été faite’’, a-t-il déclaré.
