L’après-Fukushima: Niveau de radiations record à la centrale nucléaire

L’après-Fukushima: Niveau de radiations record à la centrale nucléaire

Science&Avenir rapportait le 3 février 2017 que l’opérateur de la centrale nucléaire accidentée après le tsunami du 11 mars 2011, révèle des taux record de radiation au niveau du réacteur numéro 2 de Fukushima. Une caméra a permis, à la fin du mois de janvier, de détecter un niveau de radiation extrêmement élevé d’environ 530 sieverts par heure. À titre de comparaison, la limite de dose annuelle pour un travailleur du nucléaire est de 20 (en France), la dose moyenne d’un mineur d’uranium est de 110 et la dose moyenne reçue par les survivants d’Hiroshima et de Nagasaki qui se trouvaient dans un rayon de 10 km d’une des deux explosions était de 1200. Le niveau de radioactivité relevé à Fukushima, six ans après le drame, est “presque instantanément mortel pour un homme qui y serait exposé”. Même s’il existe “une marge d’erreur d’environ 30%, le niveau des radiations reste anormalement élevé”, selon le porte-parole de Tokyo Electric Power. Le précédent relevé, en 2012, en un autre endroit du réacteur 2, était selon Tepco de 73 sieverts.