Lamamra se plaint aux autorités françaises du journaliste de Maariv

Lamamra se plaint aux autorités françaises du journaliste de Maariv

2014-2014_Ramtane_Lamamra__11__124052576_790405728.jpgLa diplomatie algérienne a protesté officiellement contre les autorités françaises pour avoir permis à journaliste israélien de « s’infiltrer » en accompagnant le Premier ministre, Valls, lors de sa visite les 9 et 10 avril derniers à Alger dans le cadre de la 3e session du Comité intergouvernemental de haut niveau algéro-français

En effet, l’affaire du journaliste israélien qui s’est déplacé en Algérie avec les journalistes ayant accompagné le Premier ministre français, Manuel Valls, et la réalisation d’un long reportage sur la situation en Algérie, publié dans le journal israélien Maariv, a connu de nouvelles tournures.

Cette affaire ne laisse pas indifférents les députés qui ont demandé au ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, des explications sur l’entrée en Algérie du journaliste israélien, Gideon Kutz, travaillant pour le compte du journal israélien Maariv, sans être signalé par les services du consulat d’Algérie à Paris, ni par le consul qui a apposé sa signature sur le passeport de ce dernier.

En effet, Lamamra, en réponse à une question écrite du député du Front de la justice et du développement, Hassan Aribi, qui a réclamé dans sa question adressée à notre chef de la diplomatie de donner des explications urgentes sur l’octroi de visa au journaliste sioniste, en se demandant sur le rôle de l’ambassade et du consulat d’Algérie à Paris ainsi que les fonctionnaires qui, selon lui, perçoivent leur salaire en devises et qui, à ses yeux, seraient «complices» dans cette affaire.

Tout en s’interrogeant, s’il s’agit d’une erreur due à l’indifférence du consul qui lui a attribué le visa et la façon dont ont été sélectionnés les journalistes ayant accompagné Valls, ainsi que la non-vigilance des services de sécurité, dont l’intrusion constitue un danger sur la souveraineté nationale, que ses services ont pris les mesures nécessaires pour que de tels dépassements ne se reproduisent plus, en ajoutant que la demande de visa de Gideon Kouts a été introduite auprès de nos services par le Premier ministère français qui a inclus son nom dans la liste des journalistes qui devaient accompagner le Premier ministre Manuel Valls.

En outre, Gideon Kouts a obtenu son visa en tant que journaliste «de nationalité française», «détenteur d’un passeport français» et «travaillant pour une revue française paraissant en France», a précisé le ministre des Affaires étrangères, en soulignant que ce journaliste «n’a jamais nui» à notre pays dans ses écrits et que le visa qui lui a été octroyé «se limitait exclusivement» à la seule couverture de la visite de Manuel Valls.