L’Assemblée Nationale Française (Parlement) a soulevé la question du refus des services consulaires Français d’octroyer des visas aux ressortissants Algériens, y compris aux hommes d’affaires qui sont « malmenés » dans leur quête pour obtenir un “visa” pour la France.
Il a été souligné que ce « blocage » de la part des autorités Françaises concernées est dû à la faible coopération de l’Algérie et d’autres pays dans le rapatriement de leurs migrants illégaux présents en France actuellement.
Le député Amjad Al-Ghourab a déclaré lors d’une séance de débat à l’Assemblée nationale Française que le ministre des Affaires étrangères Français avait expliqué que les demandes de visas algériennes avaient explosé ces dernières années, notant qu’il avait lui-même noté (en référence à sa visite en Algérie en octobre dernier) le ressentiment des Algériens se rendant régulièrement en France concernant les récente restrictions relatives à l’octroi de visas.
Le député a également indiqué que de nombreuses demandes d’Algériens avaient été rejetées et ces derniers se sont vu refuser un visa d’entrée, alors que précédemment et avec le même dossier déposé aux Services Consulaires Français, ils obtenaient un visa normalement.
Le parlementaire Français a révélé que des agents économiques et des responsables d’institutions économiques Algériennes notamment des responsables du forum des entreprises (FCE), présidé Mr. Ali Haddad, avaient été maltraités lorsqu’ils ont demandé un visa français.
“Les représentants des leaders de ces institutions économiques m’ont également fait part de leur manque de compréhension, pour ne rien dire de plus, suite au traitement dégradant réservé aux dirigeants d’entreprises Algériennes … M. le Ministre, cette situation n’est pas du tout normale”, a-t-il déclaré au Ministre Français M. Jean-Yves Le Drian présent dans l’hémicycle lors de ce débat.
Lors de la même session, la députée du Front national, Emmanuelle Menard, a déclaré que la France devrait changer sa politique d’aide financière à plusieurs pays, dont l’Algérie, qui refusent que leurs ressortissants en situation illégale (Harraga) sur le sol français soient déportés vers leur pays d’origine.
Selon un autre parlementaire représentant le parti de Marine Le Pen, l’Algérie ne coopère pas suffisamment dans le processus de déportation des « Harraga » de France, compte tenu du faible pourcentage de permis consulaires requis par les autorités Françaises pour pouvoir expulser les « Harraga » Algériens, qui n’a été que de 48% en 2017, 27,5% pour le Maroc et 31,5% pour la Tunisie.
“Nous ne comprenons pas comment la France peut aider ces pays (l’Algérie, le Maroc, la Tunisie et d’autres pays) à développer leurs économies respectives sans tenir compte du respect de la législation Française”, a-t-elle déclaré.