La dernière collection d’Élie Saab a suscité le buzz chez les internautes Algériens: “La création a été inspirée par la splendeur médiévale”

La dernière collection d’Élie Saab a suscité le buzz  chez les internautes Algériens:  “La création a été inspirée par la splendeur médiévale”

La dernière collection automne-hiver du célèbre créateur de mode Élie Saab a suscité le buzz sur les réseaux sociaux. Cette collection présentée le 5 juillet, lors de la “fashion week” de Paris, a fait parler d’elle à travers les internautes qui ont trouvé des similitudes avec le style algérien dans les tenues proposées par le créateur. D’ailleurs, on retrouve deux catégories : ceux qui pensent que le styliste s’est inspiré des costumes épiques de la série américaine Game of Thrones, d’autres prétendent qu’il a adopté la tenue traditionnelle algérienne, à savoir le karakou et le caftan.

À cet effet, Liberté a contacté le créateur pour en savoir plus sur sa source d’inspiration. “La collection Élie Saab haute couture automne hiver 2017-2018 a été inspirée par la splendeur médiévale et les reines conquérantes”, nous a révélé son équipe de communication. Avant d’ajouter dans le communiqué : “Les lignes de chacune des pièces de la collection sont à la fois fortement structurées et naturellement modernes. Elles dansent au vent mais restent solidement ancrées dans le sol, tout comme les reines conquérantes qui, leurs couronnes sur la tête, prennent leurs places légitimes sur le trône des cœurs et des esprits, proclamant leurs règnes éternels des temps médiévaux aux temps modernes.”

Né à Beyrouth en 1964 dans une famille modeste, Élie Saab a fait des études de couture, et à ses dix-huit ans il décida de monter son propre atelier à Beyrouth, avec une dizaine de personnes. Quelques mois plus tard, il présente sa première collection. La presse libanaise le qualifiait d’ailleurs de “génie précoce”. Depuis 1999, Élie Saab habille les plus grandes stars américaines, tous milieux artistiques confondus.

Pour les jeunes stylistes qui veulent suivre son parcours, le créateur libanais leur conseille d’avoir “leur propre signature, qu’ils soient patients et qu’ils travaillent avec beaucoup de persévérance pour y arriver”, est-il indiqué dans le communiqué adressé à Liberté.