Depuis le début de l’année en cours, le dinar a perdu une partie importante de sa valeur. Le processus de dévaluation de la monnaie nationale s’est accéléré au cours de la période estivale.
La flambée des prix dans le marché algérien est due à la dépréciation du dinar face aux devises principales.
Le premier ministre Ahmed Ouyahia vient de tirer la sonnette d’alarme. Il a récemment affirmé que les importations des carburants nous reviennent très chères et la dépréciation de la valeur du dinar rend la situation encore difficile.
Les prix des fruits et légumes ont fortement grimpé durant ces derniers jours .
Lors d’une tournée dans des marchés de la capitale, Echorouk a constaté une hausse vertigineuse des prix des fruits et légumes, dont la tomate, la pomme de terre, la carotte et la courgette…
Les prix ont atteint leur apogées, seulement en une dizaine de jours .Avant les tomates se retrouvaient en fin de journée dans les bennes des rues algéroises, de nos jours elles sont loin d’être à la portée du citoyen algérien.
La courgette est cédée à 130 DA, la tomate à180 DA, la carotte à 80 DA, la pomme de terre à 70 DA, tandis que l’oignon est passé de 40 à 500 DA, le poivron à 160 DA, les haricots ont atteint la barre des 350 da, et le meilleur pour la fin c’est la laitue qui est affichée à 180 da pour le seul kilogramme.
Tout comme les légumes, les fruits sont notamment loin d’être affichés sur les tables des maigres bourses, les bananes sont affichés à 700 da le kg, le raisin à 150 da alors que le prix des poire a atteint les 70 da.
