Les réserves prouvées de l’Algérie en uranium avoisinent les 29.000 tonnes, a indiqué, jeudi à Alger, le ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil, précisant que ces quantités sont « insuffisantes » pour développer le programme national de production de l’énergie nucléaire à des fins pacifiques.
« Actuellement, nous disposons d’environ 29.000 tonnes de réserves prouvées d’uranium qui peuvent être exploitées » dans la production de l’énergie nucléaire, a déclaré M. Khelil à la presse en marge de la présentation du programme approvisionnement du marché national en gaz 2009-2018.
« Ces quantités permettront de faire fonctionner seulement deux centrales nucléaires d’une capacité de 1.000 Mégawats chacune et pour une durée de 60 ans », a-t-il précisé.
D’où la nécessité « d’augmenter ces réserves en lançant un programme de prospection afin de découvrir et de développer d’autres réserves ».