Le sélectionneur de la Tunisie, Henryk Kasperczak, a indiqué que son équipe sait ce qui l’attend pour le match face à l’Algérie. Il a assuré que ses joueurs se trouvent dans de conditions optimales sur tous les plans (moral et physique) même après la défaite lors du premier match. “C’est sûr que la défaite ne fait pas plaisir, mais nous avons surmonté l’étape de la déception et entamé notre marche vers l’avant. Nous avons récupéré tous les joueurs, y compris Ben Amor, et tout le monde est à ma disposition pour le match contre l’Algérie”, a-t-il signalé, mettant en exergue l’impérative réaction de la part de ses joueurs pour espérer continuer l’aventure.
“Les deux équipes se retrouvent en difficulté et doivent absolument réagir. Nous savions que contre le Sénégal le match n’allait pas être facile et ce sera pareil pour le match face aux Algériens et je pense qu’il sera ouvert. Nous devons tirer les enseignements de notre précédente sortie face au Sénégal que nous regrettons beaucoup, surtout au vu des occasions que nous avons créées. C’est à cause de cela que nous avons perdu, car nous avions de nombreuses opportunités, mais nous les avions toutes vendangées. La situation nous impose à faire des calculs et il ne faut surtout pas se tromper. Nous allons penser également au terrain, au jeu, à ce que nous devons faire, à motiver les garçons et surtout réagir après la défaite.”
“Ce ne sera pas le match des entraîneurs”
À propos du derby, Kasperczak a affirmé que ce ne sera pas le match des entraîneurs. “Ce sera celui de deux équipes de qualité qui renferment en leur sein de grands joueurs. L’Algérie possède des éléments qui évoluent dans de grands clubs européens et, en face, la Tunisie possède aussi des joueurs de grande qualité. Cependant, je peux vous assurer que tous les joueurs sont prêts et nous ne craignons aucune équipe.Nous allons jouer ce match avec l’ambition de réussir le meilleur résultat possible. Nous avons nos armes, nos atouts, à nous d’en faire une bonne utilisation. Ce que je veux améliorer, c’est surtout notre efficacité offensive, parce que l’équipe est apte sur le plan physique et développe un beau jeu. Il reste à faire la différence et cela se fait en inscrivant plus de buts que l’adversaire.” Le coach des Aigles de Carthage tient toujours le discours de la première journée lorsqu’il avait affirmé que dans la majorité des tournois, le décompte se fait souvent dans la dernière journée. “Je reconnais qu’il y a des équipes qui sont dans une position favorable et d’autres, comme l’équipe tunisienne, doivent absolument réagir pour faire la différence.
La situation nous impose de gagner, car dans le cas contraire, nous n’aurons pratiquement aucune chance de passer. On peut dire que nous ne sommes pas encore éliminés, mais notre objectif ne peut être autre que la victoire pour pouvoir penser au troisième match”, a-t-il souligné. Questionné à propos de la dernière victoire de la Tunisie contre l’EN lors de la CAN 2013, l’ex-sélectionneur du Mali est catégorique : “Vous savez, les matches ne se répètent pas, mais je souhaite vivement que le résultat va se répéter. Maintenant, cela c’est du passé et le plus important c’est de préparer les garçons et les mettre dans les meilleures conditions mentales, insister sur la solidarité du groupe et surtout sur la responsabilité de tout un chacun.
Il faut hisser notre niveau de jeu pour être performants.” “Je sais qu’il y aura une motivation supplémentaire, car nous sommes dans un virage important, voire décisif, et c’est pour cette raison que je dis que c’est important que les joueurs prennent le match en main. Nous devons garder l’état d’esprit de vaincre affiché lors de la seconde période du match face au Sénégal. Les joueurs doivent montrer leurs qualités, et à part l’inefficacité offensive, je ne vois pas ce qui empêchera mes joueurs de réaliser un bon match”, explique Kasperczak.
