Invasion du sectarisme religieux : Mohamed Aissa pointe les réseaux sociaux

Invasion du sectarisme religieux : Mohamed Aissa pointe les réseaux sociaux

Estimant que le moyen d’affronter ces multiples idées réside dans « l’attachement au référent religieux national et l’amélioration du niveau de formation », M. Mohamed Aïssa a mis en garde contre le danger des réseaux sociaux véhiculant des idées qui mettent en doute ce référent et menacent notre sécurité et l’unité de la société.

Le ministre des affaires religieuses,  M. Mohamed Aissa vient de mettre de nouveau l’accent  sur la menace des sectes et des courants extrémistes en provenance du Golfe, qui tentent de dénaturer le référent religieux algérien. Ainsi, et à l’occasion d’un séminaire national sur «le rôle de l’institution religieuse dans la consolidation de la sécurité intellectuelle et la cohésion sociale»  organisé à la faculté des sciences islamiques de l’université Batna-1, il en a rajouté une louche. Et cette fois il a mis en garde contre les réseaux sociaux qui véhiculent d’après lui ces idées mortifères pour le référent religieux national. «Avant la prochaine rentrée scolaire, nous allons intégrer au programme de formation des imams des modules qui les habiliteront à l’utilisation des réseaux sociaux et à y diffuser leur discours médian et tolérant de sorte à constituer un barrage», a promis le ministre. Et d’inviter les imams «à transposer les mosquées de la réalité vers le monde virtuel». Un travail pédagogique qui, d’après lui, sera «complémentaire aux efforts des institutions sécuritaires, militaires et éducatives». Auparavant Mohamed Aissa s’est appuyé sur le contenu du message adressé par le président de la République Abdelaziz Bouteflika à l’occasion de la journée nationale du savoir selon lequel «la plus grande offensive subie par l’Algérie est l’invasion intellectuelle introduite au pays de l’Orient et de l’Occident». Le ministre a ainsi estimé que le meilleur moyen d’affronter ces multiples idées réside dans «l’attachement au référent religieux national et l’amélioration du niveau de formation», non sans mettre en garde contre le «danger» des réseaux sociaux véhiculant des idées qui «mettent en doute» ce référent et «menacent notre sécurité et l’unité de la société».
Ismain