Industrie pharmaceutique : L’Algérie sur le marché africain

Industrie pharmaceutique : L’Algérie sur le marché africain

Nonobstant ses insuffisances, le secteur de l’industrie pharmaceutique en Algérie a connu une amélioration remarquable. L’encourageant des opérateurs à investir davantage dans ce domaine commence à donner des résultats positifs. Au vu de l’intérêt du développement de ce secteur, l’Algérie abritera la 18e session du Forum pharmaceutique international les 14, 15 et 16 mai 2017. Cet événement organisé annuellement par l’IOPA (Inter Ordre des Pharmaciens Africains), l’ISPHARMA (Inter Syndicale des Pharmaciens Africains, l’ACAME Association des Centrales d’Achat des Médicaments Essentiels) et les DPM, constituera, certainement une grande opportunité, pour les entreprises nationales pour nouer des contacts de partenariat avec les entreprises étrangers qui prendront part au forum. Il s’agit également d’une occasion pour évoquer la coopération pharmaceutique entre l’Algérie et l’Afrique et pour faire ainsi le point sur les nouveautés dans le domaine de la production pharmaceutique.

A ce titre,  le ministre de la santé et de la réforme hospitalière M. Boudiaf avait indiqué auparavant que «l’Algérie envisage de créer une agence africaine du développement de l’industrie pharmaceutique pour harmoniser ses lois et ses règlements». En ce qui concerne le nombre des participants et professionnelles du secteur de la santé et de l’industrie pharmaceutique qui vont participer à cet événement, le Conseil national de l’Ordre des pharmaciens d’Algérie a fait savoir que cet événement va réunir plus de 3.000 professionnels dont environ 1.500 pharmaciens issus de l’Algérie, du continent africain et du monde entier. S’agissant des thèmes qui vont être évoqué lors de cette journée, le CNOPA a indiqué qu’il portera sur deux grands thèmes à savoir : l’amélioration de la gouvernance du monde pharmaceutique Africain et Mondial et le développement de l’industrie pharmaceutique Africaine et de la coopération intracontinentale. En marge de ces deux grands thèmes, seront également abordés les questions liées à l’éthique, la déontologie et la réglementation. Les exercices et qualifications liés à la profession, la recherche biomédicale et les bonnes pratiques pharmaceutiques. L’amélioration de l’accès aux médicaments essentiels et aux innovations thérapeutiques. La qualité et de la fiabilité des médicaments. Il est à rappeler que  selon les douanes le Centre national de l’informatique et des statistiques des douanes (CNIS) que la facture d’importation des produits pharmaceutiques a augmenté de plus de 2% au cours de l’année 2016, par rapport à 2015 en dépit de la baisse des quantités importées, La valeur des importations de ces produits a grimpé à 2,02 milliards de dollars (usd) en 2016 contre 1,97 milliard usd en 2015 (+2,4%).Par contre, les quantités importées ont reculé à 23.614,2 tonnes (t) en 2016 contre 26.915,7 t (+12,26%). Par catégorie de produits, la facture des médicaments à usage humain s’est chiffrée à 1,9 milliard usd contre 1,87 milliard usd (+1,52%), tandis que les quantités importées ont baissé à 21.083,1 t contre 24.561,2 t (-14,1%).Il est à noter par ailleurs, que ce forum international pharmaceutique africain a été créé par le conseil africain des ministres de la Santé à Yaoundé Cameroun en 1999, sa première édition s’est tenue au bénin en 2000, et la dernière et 17e édition à Hammamet en Tunisie.