Les concessionnaires automobiles algériens sont dans la tourmente. Pour cause, les recours déposés au ministère du Commerce pour réviser à la hausse les quotas d’importation des véhicules neufs attribués n’ont pas encore fait l’objet d’une réponse qui permettrait à ces opérateurs de prendre les dispositions requises dans une telle situation.
En effet, les trente recours déposés, dont “certains sont légitimes et méritent d’être soigneusement étudiés”, de l’avis du ministre du Commerce, Bakhti Belaïb lui-même, n’ont pas été encore examinés, nous dit une source proche du dossier. Visiblement, le gouvernement veut jouer sur le facteur temps pour avoir les concessionnaires automobiles à l’usure et parvenir à réduire les dépenses en devises dans ce segment d’activité. Délivrées le 15 mai dernier par le comité interministériel chargé de la répartition des quotas, les licences d’importation de véhicules neufs ont conduit plusieurs concessionnaires automobiles à engager des plans sociaux, alors que d’autres passeront à l’action après la fête de l’Aïd el-Fitr.
