Immigration : L’Algérie a déboursé la somme de 100 milliard de centimes pour rapatrier les immigrants subsahariens

Immigration : L’Algérie a déboursé la somme de 100 milliard de centimes pour rapatrier les immigrants subsahariens

Lors d’un colloque qui s’est tenu hier, à la Faculté des Sciences de L’information et de la Communication (ITFC). La présidente du Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH), Fafa  Benzerrouki Sid Lakhdar, a révélé que le gouvernement Algérien a dépensé plus de 100 Milliards de centimes pour rapatrier les immigrants subsahariens, venus clandestinement en Algérie. 

« Durant les trois années précédentes, le gouvernement Algérien a rapatrié plus de 13.000 immigrés (Femmes et enfants). L’opération été motivée par la volonté du gouvernement à protéger les immigrants des actes abjects, et des pratiques criminelles que subissent ces derniers ».  A-elle-évoqué lors de sa communication.

Par ailleurs, durant son intervention, la présidente du CNDH, a vanté les mérites du gouvernement Algérien, qui a pris en charge, selon elle, les soins médicaux de 37%, des immigrés subsahariens, victimes des pratiques des réseaux criminels très actifs au niveau des frontières Algériennes. « C’est l’indicateur même que le gouvernement Algérien est fort tolérant, et non-raciste,contrairement à ce qu’indique les rapports de Humain Right Watch (HRW), et ceux d’Amnesty International. » a-elle-indiquée.

Cependant, d’après les avis d’experts, il serait plus bénéfique pour l’économie Algérienne, de s’inspirer de l’exemple Allemand, où plus récemment, de l’exemple canadien, en matière « de gestion d’afflux de migrants ». Ces deux pays aspirent à instaurer un cadre réglementaire aux immigrés et aux réfugiés, et les intégrer  dans un secteur économique spécifique. Une aubaine pour Booster l’économie d’un pays en plein crise .

Durant le colloque, la présidente a répondu à une question, sur la ré-instauration de la peine de mort, la présidente a indiquée:« Actuellement, les avis diverges sur la question, c’est pour cette raison, que le conseil a ouvert les négociations avec les acteurs concernés, et ce, pour sortir avec les consignes à suivre afin d’appliquer ou non la peine de mort, contre les kidnappeurs d’enfants » . A-elle-expliqué.

D.M