Ils organisaient «DJIHAD ENIKAH» en Syrie pour les algériennes : 44 terroristes à la barre

Ils organisaient «DJIHAD ENIKAH» en Syrie pour les algériennes : 44 terroristes à la barre

Cette affaire a été révélée le 15 novembre 2015, lorsque le parent d’une jeune étudiante a signalé la disparition de sa fille.

Le tribunal criminel près la cour de Boumerdès a entamé, hier, l’audition de 44 prévenus, en plus d’un grand nombre de témoins, dans une affaire de terrorisme relative à l’adhésion à des groupes terroristes activant à l’intérieur et à l’extérieur du pays, ainsi que l’apologie d’actes terroristes, selon les faits rapportés durant l’audience.

Tous les mis en cause dans cette affaire, originaires des wilayas de Boumerdès, Tizi Ouzou, Oran, Béjaïa et Alger, seront entendus, avant de faire place, aujourd’hui, au réquisitoire du procureur de la République, puis aux plaidoiries des avocats des prévenus, a indiqué la présidente de l’audience.

Selon l’acte de renvoi du tribunal, les mis en cause dans cette affaire sont poursuivis pour les chefs d’inculpation d’«adhésion à un groupe terroriste armé activant à l’étranger, tentative d’adhésion à un groupe terroriste armé activant à l’étranger, apologie et encouragement d’actes terroristes et de saccage, apologie à travers la diffusion de brochures et d’imprimés, possession d’armes de type 4 sans autorisation et non dénonciation».

Selon Me Sedrati Brahim, avocat de l’un des prévenus, l’affaire dans laquelle plaident une cinquantaine d’avocats, a été révélée le 15 novembre 2015, lorsque le parent d’une jeune étudiante s’est plaint, auprès des services de la police de Boudouaou de la disparition de sa fille, alors qu’une plainte similaire a été introduite, au même moment, de la part d’un homme dont la femme a disparu.

Les investigations menées par les services de sécurité, au sujet de ces deux disparitions ont abouti, à la découverte de leur trace à l’étranger, précisément en Turquie. Un pays où elles se sont rendues, après leur enrôlement par des inconnus, en vue de rejoindre un groupe terroriste en Syrie, selon les accusations pesant sur ces deux personnes.

Cette découverte a été possible grâce à un examen des réseaux sociaux, utilisés par les deux femmes dans leurs communications, a ajouté Me Sedrati, précisant qu’un examen approfondi de leurs communications a abouti à la mise a nu d’autres suspects dans cette affaire, qui ont été arrêtés.