Le technicien bosnien Vahid Halilhodzic a dit qu’il connaissait Rabah Madjer en tant qu’un joueur mais pas en tant qu’entraîneur.
Halilhodzic fait allusion au fait que Madjer n’a pas une grande carrière d’entraîneur, lui qui n’a pas pris de grandes Nations ni de grands clubs, excepté sa petite expérience au Qatar où il avait dirigé, rappelons-le, Al Rayan, Al Wakrah et Al Sadd.
L’entraîneur bosnien -remercié par le Japon à deux mois du Mondial 2018 en Russie- a indiqué qu’il connaissait Madjer en tant que joueur, en faisant allusion aux titres qu’il a remportés sous le maillot de l’équipe nationale (CAN 1990) et sous les couleurs du FC Porto, notamment sa talonnade magique qui a permis aux Portugais d’égaliser (1-1) en finale de la Coupe des clubs champions européens face au Bayern Munich (1987).
Quant à sa fonction d’entraîneur, le coach Vahid estime que Madjer n’a pas un cv riche.
Pour ce qui est de la nouvelle politique de la Fédération algérienne de football (FAF) qui consiste à donner plus de chance aux joueurs issus du championnat national, Halilhodzic a affirmé dans un entretien accordé au site d’information “Al Arabi Al Djadid” qu’il choisissait les éléments prêts et capables à apporter un plus à l’équipe nationale.
“Personnellement, je choisis le meilleur et peu importe le championnat dans lequel il évolue”, a-t-il révélé, ajoutant avoir convoqué en équipe nationale nombre de joueurs qui évoluent dans le championnat local, à l’image de Soudani, Slimani, Belkalem et Djabou.
En outre, il a ajouté que ces joueurs étaient pétris de qualités, estimant avoir fait un choix judicieux compte tenu du rendement satisfaisant de ces éléments lors de la Coupe du monde 2014 au Brésil.
Moussa. K.
