Frontières : des Algériens toujours bloqués en Tunisie

Frontières : des Algériens toujours bloqués en Tunisie

Vingt jours après l’ouverture des frontières aériennes et la reprise des vols commerciaux de et vers la Tunisie, certains ressortissants Algériens n’arrivent toujours pas à rejoindre le pays, et ce, bien que la Tunisie ait fait partie des 4 premiers pays avec lesquelles l’Algérie a ouvert ses frontières, le premier juin 2021.

En effet, et selon nos confrères du quotidien Liberté, Plusieurs Algériens n’auraient pas trouvé de solution pour rejoindre leur pays et leurs familles. Il s’agit, toujours d’après la même source, d’un véritable cri de détresse qui a été lancé envers les hautes autorités Algériennes, et ce, afin de demander un rapatriement.

En attente de leur rapatriement

Ces Algériens encore bloqués en Tunisie seraient plus d’une centaine. Ils sont des étudiants, dans leur majorité, qui se trouvent sans ressources financières. Une situation causée par un blocage de plusieurs mois suite à la crise sanitaire, qui s’est durablement installée depuis le mois de mars 2020, et qui avait vite abouti à la fermeture des frontières.

Nos ressortissants bloqués ont organisé un sit in devant l’ambassade d’Algérie en Tunisie, pendant la semaine écoulée, et ce, afin de demander, une fois de plus, leur rapatriement, qui est attendu depuis plus d’une année maintenant. Ces Algériens infortunés affirment qu’ils ne pourront pas tenir plus longtemps, et ont donc exigé d’être reçus par l’ambassadeur d’Algérie à Tunis, en l’occurrence M. Azzouz Baâlal.

Ces victimes d’un « exil forcé », essayent de communiquer leur détresse aux hautes autorités Algériennes pour leur faire savoir à quel niveau il est difficile pour eux de vivre un jour de plus en Tunisie, ou ils sont bloqués sans la moindre ressource financière depuis des mois.

Il est à rappeler que l’ambassadeur d’Algérie à Tunis avait pris en change précédemment le problème dont souffraient des Algériens possédant des véhicules et se trouvant sur le sol Tunisien. Ces ressortissants ont été contraints de s’acquitter, auprès de la douane tunisienne, d’une amende de près de 2 000 dinars tunisiens soit environ 14 millions de centimes en dinar algérien.