Hier, lors de la conférence de presse qu’il a animée au Centre technique national de Sidi Moussa, le sélectionneur national Rabah Madjer a fourni un témoignage édifiant sur la finale de la Coupe d’Afrique des nations de 1980 à laquelle il avait participé en sa qualité de joueur. Le match avait opposé, durant cette édition, le pays organisateur, le Nigeria en l’occurrence, à l’Algérie. L’équipe nationale avait perdu sur un score assez lourd : 3 buts à 0. “Ce jour-là, nous étions obligés de perdre. Nous jouions devant 100 000 supporters et le président nigérian”, a-t-il confessé, hier, devant des journalistes médusés. La petite confidence est décryptée ainsi : les Verts ont levé le pied et ont perdu volontairement parce qu’ils avaient peur. Un scénario presque identique s’est produit en 2009, lors du dernier match qualificatif au Mondial 2010 organisé par l’Afrique du Sud.
Les Algériens avaient perdu, car ils avaient joué la trouille au ventre contre leurs adversaires égyptiens au temple du stade du Caire.
