Une feuille de route commune pour le développement de la filière avicole a été arrêtée lors d’une rencontre entre le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Sid Ahmed Ferroukhi, et le président du Conseil national interprofessionnel de la filière avicole
Une feuille de route commune pour le développement de la filière avicole a été arrêtée lors d’une rencontre entre le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Sid Ahmed Ferroukhi, et le président du Conseil national interprofessionnel de la filière avicole, a-t-on appris hier auprès du ministère.
Cette feuille de route, adoptée lors d’une réunion, tenue récemment entre les deux parties, comprend sept axes à même d’augmenter la production de la filière avicole en Algérie, a indiqué un communiqué du ministère. Il s’agit, selon la même source, de la mise en place d’un dispositif d’observation du marché, notamment celui des œufs de consommation.
A ce titre, les deux parties ont aussi convenu de faire des points de situation sur les capacités de production nationale en œufs de consommation tout en évaluant leurs impacts sur les marchés et les prix à court et à moyen termes.
Le ministre et le président du Conseil interprofessionnel de la filière avicole se sont aussi mis d’accord pour faciliter l’accès des éleveurs et producteurs avicoles aux crédits bonifiés et d’évaluer la situation des éleveurs ayant subis des pertes, avec l’éventualité de rééchelonnement et de prise en charge des intérêts pour ceux ayant contractés des crédits.
Le document commun préconise aussi d’étudier le dossier de l’introduction de serres avicoles normalisées en vue de faciliter l’investissement dans le domaine de l’élevage « chair » devant ainsi permettre aux acteurs qui opèrent dans l’informel de « déposer des agréments exigés par la réglementation », a-t-on précisé.
La feuille de route prévoit, en outre, d’étudier les aspects liés aux techniques de conservation des œufs de consommation et d’engager une réflexion pour la mise en place d’un produit d’assurance afin de préserver les ressources financières des éleveurs, eu égard à l’importance de l’investissement consenti, notamment dans le segment ponte. Par ailleurs, le ministre a réitéré lors de cette rencontre « sa volonté et sa disponibilité » à appuyer les éleveurs avicoles et à les accompagner dans l’objectif de réaliser un développement durable de la filière pour faire face à l’accroissement de la demande de la population et afin de garantir les revenus des professionnels.