Face a l’enorme flux d’estivants sur le littoral : La sous-location des logements sociaux bat son plein !

Face a l’enorme flux d’estivants sur le littoral : La sous-location des logements sociaux bat son plein !

9963976-16161925.jpgMalgré son interdiction, la sous-location des logements sociaux tend à se banaliser d’un été à l’autre, et a fini par gagner les villages les plus reculés de la wilaya pour devenir un créneau juteux et illicite pour leurs bénéficiaires qui exigent aux estivants une somme de 7000 à 9000 dinars pour une seule nuitée ! Une aubaine dorée à ne point rater.

Voilà plus d’une dizaine d’années que la Perle de la Méditerranée  est devenue une destination touristique des plus prisées par des milliers de vacanciers venus des quatre coins du pays et de l’étranger, et plus particulièrement  des villes du sud  et de la France . Ce flux important d’estivants, dont le nombre a dépassé les 10 millions de personnes au cours de la dernière saison estivale, a fini par engendrer une forme demande de lieux d’accueil, et a poussé certains particuliers à en faire de la sous location de logements. Les capacités d’accueil en matière d’hôtellerie ne paraissent point suffire pour satisfaire les besoins exprimés, le recours à la sous-location est devenu inévitable pour certains estivants disposant de moyens financiers assez conséquents. Cette aubaine, se présentant d’un été à l’autre, a été saisie au vol par certains citoyens résidants au sein des communes côtières et au sein des cités urbaines de la ville, elle tend à se généraliser pour l’ensemble des lieux de la wilaya.

Le phénomène de la sous location parait avoir atteint les douars les plus reculés où les logements ruraux ont été loués. Les estivants venus de Mascara, Relizane, Chlef, Tiaret, de Tissemsilt, de Saida, de Bechar, d’Ouargla occupent déjà des logements sociaux, des logements ruraux, situés au sein des communes de Stidia, d’Ouréah, à la cité de Kharouba, des communes de Benabdelmalek Ramdane, Khadra, Sidi Lakhdar et Ouled Boughalem. Quant aux prix de la sous-location, ils varient selon l’état du logement, du nombre de pièces et de la distance le séparant de l’accès à la plage. Malgré l’interdiction de recourir à  de telles pratiques,  ces transactions immobilières et spéculatives ne semblent gêner personne, et demeurent un créneau  illicite et juteux  pour  les propriétaires de logements sociaux ou ruraux, dont certains se replient  à la campagne  chez les parents  en cédant le toit aux estivants contre de fortes sommes pour le loyer , dépassant largement  les  7000 à 9000 dinars la nuitée !