Évaluation du programme-pilote de l’Union Européenne pour le développement agricole à AÏN TÉMOUCHENT: Rehausser la production agricole

Évaluation du programme-pilote de l’Union Européenne pour le développement agricole à AÏN TÉMOUCHENT: Rehausser la production agricole

“L’approche tend à permettre d’organiser la profession et à valoriser les produits agricoles et non agricoles, et cela, en plus de l’organisation d’ateliers qui pourraient aboutir à la création d’un centre d’information regroupant tous les acteurs”.

Dans le cadre du programme pilote du développement agricole et rural élaboré par l’Union européenne en collaboration avec le ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, le centre universitaire Belhadj-Bouchaib de Aïn Témouchent a abrité deux journées d’étude, les 17 et 18 juillet, consacrées à ce programme. Sous forme d’ateliers, la rencontre s’est penchée sur le volet information et communication qui doit être renforcé comme souhaité par les initiateurs de la dite rencontre. À ce titre, les participants se sont attelés à recenser les insuffisances qui perturbent l’exécution du programme en question. Dans celui-ci, l’approche tend à permettre d’organiser la profession et à valoriser les produits agricoles et non agricoles, et cela, en plus de l’organisation d’ateliers qui pourraient aboutir à la création d’un centre d’information regroupant tous les acteurs. Hadjira Abdelaoui, ingénieure auprès de la direction des services financiers, a estimé que cette rencontre est un véritable atelier de réflexion pour la création d’un centre de ressources associatives et coordonnées. De son côté, Ahmed Benaceur, représentant la Conservation des forêts de la wilaya de Aïn Témouchent, a abordé, lors de son intervention, la question du programme rural durable, faisant état de son insuffisance au sein des collectivités locales. En ce qui concerne la cellule communale de développement, l’orateur soulignera encore le manque d’intérêt accordé par les associations professionnelles agricoles, y compris par les représentants de la société civile, et l’absence de complémentarité et de coordination entre les différents secteurs. L’absence d’échange d’expériences entre les communes dans le domaine agricole, le développement agricole et l’artisanat, ainsi que l’absence d’un centre de l’information et de la communication, sont autant de facteurs qui interfèrent sur l’exécution du programme établi conjointement par l’Union européenne et le ministère de l’Agriculture, selon les intervenants.