Euro: Record historique sur le marché parallèle du square Port Said

Euro: Record historique sur le marché parallèle du square Port Said

En zones sahariennes, où les températures estivales atteignent souvent des pics impressionnants, (jusqu’à plus de 50 degrés centigrades), posséder un climatiseur n’est plus perçu comme un luxe, comme cela était le cas par le passé.

Mais disposer d’un pareil équipement peut parfois donner lieu à de mauvaises surprises, surtout lorsqu’on s’habitue à la fraicheur qu’il diffuse et que, subitement, il cesse de fonctionner quand l’énergie électrique vient à faire défaut.

Dans un reportage, ce lundi, la chaine 3 de la Radio Algérienne traite de la consommation électrique des ménages dans le sud du pays où, en raison des fortes hausses de température durant certaines périodes de l’année, celle-ci atteint, elle aussi, des sommets.

Des propos des personnes interrogées, il ressort que ce n’est pas tant le fait que les factures qui leur sont présentées qui amène les habitants de ces régions à faire grise mine mais, davantage,les pannes récurrentes et subites.

Un résident admet qu’en raison de la chaleur étouffrante régnant, de jour comme de nuit, les climatiseurs sont mis àc contribution en permanence dans les foyers. « Ici, dit-il, en avons seulement quatre mois durant lesquels les températures sont favorables ». En été, se réjouit-il, sans les climatiseurs, « nous pourrions  mourir ».

Dans le nord du pays, où la canicule a tendance à perdurer, des citoyens se plaignent, pour leur part, à devoir s’acquitter de factures d’énergie budgétivores.

Une ménagère explique que pour tenter de faire quelque économie, elle prend, chaque fois, la précaution d’éteindre la lumière dans certaines chambres inutilisées et de ne pas user du programme ‘eau chaude’ de sa machine à laver.

L’auteure du reportage relève, par ailleurs, qu’un résident du sud consomme jusqu’à 10.000 kWh durant les trois mois de l’été, soit trois fois plus que son compatriote habitant au nord du pays.

Cette différence de taille est confirmée par le PDG de la société Opérateur système, Azziz Amioud, qui l’explique par les conditions particulières régnant au sud et de l’usage massif qui est fait des appareils de climatisation.