Une veuve, dont l’époux et l’enfant ont été kidnappés et exécutés par les hordes terroristes dans les années 1990, s’est vu refuser le droit à un logement social par les autorités de la wilaya de Bouira. Ainsi, et selon cette victime, qui a pris attache avec Liberté, les services concernés auraient rayé son nom de la liste des bénéficiaires, prétextant le fait que son défunt époux avait bénéficié de son vivant d’un lot de terrain. Pourtant, et à en croire cette dame, le lot en question a été vendu par son mari. Mieux encore, et selon cette victime de la décennie noire, qui, après avoir perdu son conjoint et son enfant âgé à l’époque de 9 ans, les terroristes se sont également emparés de tous les biens familiaux, dont un magasin d’alimentation générale qui a été incendié. Selon cette femme, les autorités concernées font valoir un ancien registre du commerce pour argumenter leur refus. Désormais, et après avoir épuisé toutes les voies de recours, elle s’en remet au ministre de l’Intérieur ainsi qu’au ministre de l’Habitat afin d’intercéder en sa faveur.
