En ce mois sacré, les recommandations de l’islam sont-elles respectées ? Rixes, violences, saleté…

En ce mois sacré, les recommandations de l’islam sont-elles respectées ? Rixes, violences, saleté…

Une simple altercation verbale voit apparaître miraculeusement un couteau…et c’est le drame!

Dix jours déjà d’abstinence alimentaire ou de tout autre plaisir, mais les préceptes de l’islam sont-ils pour autant respectés dans le dur quotidien que nous vivons. Que nenni!

Une promenade en ville en ce début de Ramadhan, nous renseigne amplement qu’il n’en est rien. Les gens au teint blafard, les yeux hagards et les traits tirés toute la journée durant, se plaisent à observer, comme une entracte, une rixe dure pour une bagatelle, où il est difficile de déterminer la personne qui a raison de celle belliqueuse qui a tort. Les altercations agressives sont légion toujours pour un «p’tit rien». Elles s’enveniment parfois jusqu’à arriver à l’irréparable. Un couteau qui apparaît comme par miracle entre les mains de l’un d’eux et c’est le drame. Et l’on pleurera ensuite sur «la jarre qui est cassée» mais c’est toujours trop tard. Effectivement on en pleurera, car ce n’est jamais prémédité ou intentionnel. Cela arrive «comme ça»! au gré d’une dispute banale qui prend de l’ampleur animée par une longue veillée non encore récupérée ou un «manque» de café ou d’une dose de «setla» ou tout simplement de nourriture ou de boisson.

Est-ce là les recommandations pour les fidèles de passer un Ramadhan de dévotion, d’adoration et d’amour pour valider, un tant soit peu, un jeûne qui est pur tel qu’enseigné par la religion musulmane? Certes-non!

En sus de ces scènes de violence regrettables, faut-il aussi faire état des immondices qui occupent tous les coins et recoins de nos avenues, rues et ruelles?

Les éboueurs semblent tous en «congé» ou alors ne travaillent-ils pas pendant la journée? Et la nuit alors, sommes-nous en droit de nous demander? Jeter les ordures à tout-va, n’importe où et à tout moment de la journée et de la nuit, n’est pas non plus un conseil religieux, loin de là! Nos éboueurs ne sont pas des robots. Ce sont des travailleurs comme quiconque et ils méritent une meilleure considération dans la lourde tâche qui leur incombe et dont ils sont responsables.

Les secteurs compétents en la matière devraient, à notre humble avis, mieux s’organiser en procédant (si les moyens le permettent) à un recrutement plus densifié et aussi accroître de façon sensible les moyens matériels. Il faut dire que c’est là également, hélas, une question de moyens financiers, ce qui est plutôt difficile à accomplir en ce temps de vaches maigres.

Les dotations budgétaires allouées aux communes sont en effet restreintes et généralement destinées aux secteurs urgents. Mais n’est-ce pas là une urgence que de préserver la santé en écartant tout danger menaçant les citoyens, dont notamment les seniors et les enfants?

On peut aussi citer sans crainte aucune, les pollutions sonores nocturnes qui se prolongent au-delà des heures raisonnables tolérées pour permettre au travailleur, à l’étudiant ou au lycéen quand ils ne font pas partie du lot des fêtards nocturnes, au malade, aux bébés… de passer calmement au moins une partie de la nuit avant la difficile reprise du lendemain.