Elles se plaignent du manque d’effectifs: Les sages-femmes de la maternité de Targa Ouzemmour en grève

Elles se plaignent du manque d’effectifs: Les sages-femmes de la maternité de Targa Ouzemmour en grève

Les sages-femmes de la maternité de Targa Ouzemmour de Béjaïa ont observé un arrêt de travail, hier, pour protester contre la dégradation de leurs conditions de travail. Pour cause de cette journée de colère décidée à l’appel de leur section syndicale, les sages-femmes mettent en avant «un manque d’effectifs» à même d’assurer une meilleure prise en charge des accouchées. «Nous accueillons des dizaines de parturientes de la wilaya de Béjaïa et même des wilayas limitrophes ; malheureusement avec le manque d’effectifs, nous éprouvons les pires difficultés à faire face et leur assurer de meilleures prestations», a souligné la SG de la section syndicale de la clinique mère et enfant de Targa Ouzemmour. Tout en reconnaissant la légitimité des préoccupations des sages-femmes protestatrices, le DG du CHU de Béjaïa a appelé les grévistes au dialogue, promettant que les problèmes soulevés seront pris en charge. «La maternité de Targa souffre effectivement d’un manque d’effectifs au vu de l’importante activité au niveau de cette clinique qui accueille de 40 à 50 parturientes quotidiennement. La colère des sages-femmes est légitime mais je les invite au dialogue pour tenter de trouver des solutions», a indiqué le premier responsable du CHU de Béjaïa qui devait rencontrer dans la journée d’hier les sages-femmes protestatrices, a-t-il informé.

Il convient de signaler que l’inauguration de la nouvelle clinique d’accouchement mère et enfant de Targa Ouzemmour de Béjaïa rénovée est programmée, au plus tard, pour le début du mois d’août, selon une déclaration faite dernièrement par le directeur général du CHU de Béjaïa, le professeur Abdelmalek Danoune. Une enveloppe de 18 milliards de centimes a été dégagée pour équiper cette structure sanitaire de 120 lits dont un tiers pour la néo-natalité, un autre tiers pour la pédiatrie et, enfin, le dernier tiers pour la chirurgie pédiatrique.

A. K.