elle cible la syrie, l’irak, l’algérie, le liban, la malaisie…, quelle mission pour daech ?

elle cible la syrie, l’irak, l’algérie, le liban, la malaisie…, quelle mission pour daech ?

Considérée comme l’organisation terroriste la plus riche au monde, l’Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL ou Daech, qui a changé d’appellation récemment pour devenir Etat islamique) n’est certainement pas sortie du néant.

Financée pendant quelques années par certains pays occidentaux et du Moyen-Orient, dans le cadre de «la lutte contre le pouvoir de Bachar Al Assad», cette organisation criminelle menace sérieusement et mystérieusement des pays parmi les plus connus pour leurs positions de principe hostiles à l’occupation et défenseurs de la souveraineté des Etats.

L’organisation terroriste «Etat islamique» (EI), qui cible la Syrie, l’Irak et le Liban, tentant de s’implanter en Malaisie et en Algérie, par le biais des frontières libyennes, disposerait de 80 000 éléments (50 000 en Syrie et 30 000 en Irak) selon des médias syriens et irakiens, est devenue une organisation riche avec les rançons payées par certains pays occidentaux, comme elle est devenue très bien équipée en armement en obtenant une partie des armes livrées par la France, l’Arabie saoudite pour faire la guerre en Syrie.

En s’emparant de la ville irakienne Mossoul, l’EI s’est également enrichi de l’argent trouvé dans des banques de cette ville irakienne. Cette organisation, dirigée par le criminel Abou Bakr Al Baghdadi, est composée de djihadistes venus de différents pays, dont la Tchétchénie, les Etats-Unis, la France, l’Angleterre, le Canada, la Tunisie, la Libye et l’Arabie Saoudite, serait, donc, en mesure de financer des groupuscules dans des pays choisis par cette organisation criminelle en fonction, fort probablement, de directives données par ceux qui «géreraient» cette nébuleuse.

Qui est Abou Bakr Al Baghdadi ?

D’où vient cette organisation terroriste ? Qui est son chef, autoproclamé «calife», Abou Bakr Al Baghdadi ?

D’après les documents diffusés par Snowden, ex-agent secret américain actuellement réfugié en Russie, la CIA et le Mossad ont entraîné Abou Bakr Al Baghdadi. Cette organisation terroriste, qui prône le retour au «Califat», a initialement été constituée en Egypte pour combattre le gouvernement de Bachar Al Assad.

Le journaliste britannique, Glenn Greenwald, cité par des sites électroniques, avait également dit que : «Snowden fera d’autres révélations importantes à propos d’Israël». Et c’est ce qui s’est passé. Greenwald, qui a déclenché le scandale des écoutes illégales mises en place par la National Security Agency (l’affaire dénommée le «Datagate», revient à la charge sur son site The Intercept.

Les tout derniers documents top-secret examinés par Greenwald parmi les quelque 1,7 million de fichiers fournis par l’ex-agent secret américain Edward Snowden, «éclairent d’un jour nouveau l’agression israélienne contre les Palestiniens de Ghaza, une nouvelle fois d’actualité». Ils mettent notamment en évidence l’implication directe des USA et de leurs principaux alliés.

Au cours des dix dernières années (selon ces documents), la NSA a fortement augmenté son soutien financier, en armes et en informations, à son homologue israélienne, note-t-il. La coopération entre les deux agences a débuté en 1968 et a formé la base des relations étroites qui existent actuellement entre les autres agences de renseignement israéliennes et américaines, comme la CIA, le Mossad et la division des opérations spéciales.

Les agressions répétées contre la population de Ghaza, explique Greenwald , ne seraient pas possibles sans le soutien des USA, toujours prompts à satisfaire les requêtes belliqueuses d’Israël, comme cela s’est produit avec les 225 millions de dollars additionnels approuvés pour financer le système de missiles israélien. Al Baghdadi a, d’après les documents cités par ce journaliste britannique, reçu des armes de la part du renseignement US et de celui du Royaume-Uni, et des financements de l’Arabie saoudite.

Il a, ajoute-t-il, été «recruté» par la CIA et le Mossad «pour fonder un groupe en mesure d’attirer des djihadistes de différents pays vers un endroit précis, et ainsi les tenir loin d’Israël». Il est à noter que, récemment, et en pleine agression israélienne contre les habitants de Ghaza, Abou Bakr Al Baghdadi a, publiquement, exprimé son refus à faire le Djihad à Ghaza. Ce qui pose moult interrogations sur les objectifs réels de l’organisation terroriste qu’il dirige.

Mounir. Abi.