Cette année, le mot d’ordre de la Journée mondiale de la contraception est de développer le dialogue entre les jeunes patientes et leurs partenaires afin de prendre ensemble une décision adaptée à leur besoin contraceptif.
Le but de la manifestation est également de les encourager à parler avec les professionnels de santé à propos de la contraception et de demander des conseils auprès des professeurs, des parents ou autres acteurs d’influence.
Une fois de plus l’accent est mis sur le dialogue et l’information pour permettre aux jeunes notamment d’avoir toutes les cartes en main pour maîtriser leur corps et gérer leur fécondité.
Car aujourd’hui malgré un taux d’utilisation et de diffusion de la contraception les plus élevés d’Europe (60,2 % des femmes utilisent la pilule, 20,6 % un stérilet et 10,9 % le préservatif), un tiers des Françaises n’ont pas désiré leur grossesse et le nombre d’avortement reste important (211 000).
En effet, selon le Ministère de la Santé en 2008, parmi les femmes ayant eu recours à l’IVG en 2004, 28 % n’utilisaient pas de moyen de contraception.
Mais les études ont montré que plus de la moitié utilisaient des contraceptifs théoriquement efficaces (23,1 % prenaient la pilule, 19,3 % utilisaient un préservatif, et 7 % le stérilet.)
L’oubli de prise de la pilule, le manque d’information, les idées-reçues sont principalement les causes de ces échecs et un travail considérable en matière d’éducation reste encore à faire.
A savoir aussi que la réponse contraceptive évolue depuis une dizaine d’années grâce à de nouveaux venus sur le marché : le patch, l’anneau vaginal ou encore l’implant.
Encore peu connus, ils pourraient satisfaire de nombreuses femmes pour lesquelles la pilule demeure trop contraignante.
Source : Plurielles –Dossier spécial contraception : information et prévention
