Doing Business 2018: L’Algérie perd dix places et se situe au 166e rang

Doing Business 2018: L’Algérie perd dix places et se situe au 166e rang

L’Algérie a perdu dix places dans le classement Doing Business pour l’année 2018 et se situe désormais au 166e rang sur 190 économies classées selon la facilité de faire des affaires dans cet indice publié mardi 31 octobre par la Banque mondiale.

Le climat des affaires devient donc plus difficile en Algérie alors que la crise économique suite à la chute des cours de pétrole impose son amélioration. De la 156e place en 2017, le pays glisse de 10 rangs après la baisse de sa note dans l’obtention de permis de construire (58.89 contre 71.02 en 2017).

Les autres notes de l’Algérie n’ont pas trop changé mais le pays n’a pas introduit des réformes pour progresser. Dans le classement de l’année dernière, l’Algérie avait avancé de 7 places après avoir amélioré son score de création de startup et réduit le temps nécessaire pour obtenir un permis de construction.

L’Algérie figure ainsi au 37e rang sur 51 pays africains jaugés par le Doing Business 2018. Le Rwanda, 41e, a réalisé un saut de 5 places pour se situer à la tête du continent dans ce classement. Le Maroc a perdu une place et figure désormais au 69e rang tandis que la Tunisie a gagné 9 places pour se classer 77e.

L’Inde a réalisé une des meilleures performances sur ce classement, passant de la 130e à la 100e place grâce à des réformes implémentées par le Premier ministre Narendra Modi, élu en 2014 avec un gage d’améliorer le climat des affaires au pays, alors classé au 142e rang.

Le trio à la tête du classement est resté inchangé (Nouvelle Zélande, Singapore et Danemark) tandis que la Corée du Sud a surclassé Hong Kong pour se situer à la 4e place.

« Doing Business » mesure les régulations touchant 11 critères de l’environnement entrepreneurial: le lancement d’un business, l’obtention de permis de construction, l’accès à l’électricité, la déclaration des biens, l’accès aux crédits, la protection des investisseurs minoritaires, le paiement des taxes, le commerce transfrontalier, l’application des contrats et la résolution de l’insolvabilité. La régulation du marché de l’emploi, un critère mesuré par le Doing Business, n’a pas été inclus cette année.