Djamel Ould Abbès l’a déclaré, hier, à Alger après une rencontre avec l’UNFA : «Le Président a redonné à la femme la place qu’elle mérite »

Djamel Ould Abbès l’a déclaré, hier, à Alger après une rencontre avec l’UNFA : «Le Président a redonné à la femme la place qu’elle mérite »

Écrit par NADIA BELLIL

Le secrétaire général du Front de libération nationale (FLN) Djamel Ould Abbès continue ses consultations autour du « front populaire interne » auquel a appelé le président de la République, le 20 août dernier. C’est ainsi, qu’il a reçu, hier au siège du FLN à Hydra, une délégation de l’Union des femmes algériennes (UNFA).

A cette occasion, il a abordé en long et en large les acquis de la femme algérienne sous l’ère du président Bouteflika.

« Après l’Indépendance, la femme algérienne n’a pas eu la place qu’elle méritait avant l’arrivée de Bouteflika qui lui a donné une place de choix dans la société et de la considération. Et s’il y a des gens qui ont un doute à ce propos, je leur cite un seul exemple : l’Algérie est le seul pays arabe où il y a une femme général major », a lancé Ould Abbès en préambule à sa rencontre d’un ton arrogant. Plus précis, il soutiendra que « la femme dans notre pays a bénéficié d’acquis politiques et sociaux sous l’impulsion du président Bouteflika », avant de préciser que le président « a permis à la femme algérienne de se libérer des entraves du passé, d’avoir une place dans la société et de se réapproprier ses droits pour participer à la construction du pays, comme elle avait participé, hier, à la libération de l’Algérie ».

Plus pragmatique, le patron du FLN soutiendra que « grâce aux révisions successives de la Constitution, à la mise à jour des lois et règlement, la femme algérienne a pu accéder à des responsabilités dans les institutions de la République, APC, APW, selon le principe de l’égalité des chances entre femmes et hommes ». Evoquant « le front populaire interne», Ould Abbès dira que « nous sommes là pour mettre en œuvre une idée lancée par le président de la République ». « Nous nous félicitons de l’intérêt que porte le président de la République au citoyen et à la société, c’est pour cela que la démarche du FLN, dès le 19 mars dernier, a été d’appeler le président Bouteflika « à poursuivre sa mission pour conforter les acquis réalisés sous sa conduite éclairée pendant vingt ans ». Ould Abbès annonce la poursuite et l’intensification « des échanges, des consultations et des contacts avec des partis politiques, des syndicats, des représentants de la société civile pour faire aboutir ce projet ». « Nous redoublerons d’efforts pour faire aboutir ce projet qui procède d’une intention sincère, en espérant que le président Bouteflika répondra positivement à l’appel pour poursuivre sa mission ».

Aussi Ould Abbès, comme à chacune de ses rencontres, ne manque pas d’insister sur le refus de son parti de jouer le rôle de « leadership » dans cette initiative présidentielle. « Les objectifs de ce front, qui est transpartisan et ouvert à tous les Algériens, n’est pas l’apanage du FLN. Il appartient à tous de protéger le pays, préserver sa stabilité et sa sécurité, relever les défis économiques, lutter contre la corruption et le narcotrafic, mettre à l’abri l’Algérie et la préserver pour les générations futures », a-t-il précisé. Par ailleurs, le secrétaire général du FLN a dénoncé ce qu’il a qualifié de « campagnes douteuses et de manœuvres politiciennes » mais sans pour autant préciser à qui s’adresse ses propos.