Tebboune frappe fort! Dès sa première sortie sur le terrain, le nouveau Premier ministre a «coupé» des têtes. Sa première victime s’appelle Mohamed Brahim Guechi, le directeur de l’Agence nationale de réalisation et de gestion de Djamaâ El Djazaïr (Anargema). Tebboune qui a fait escale au chantier de Djamaâ El Djazaïr, a été déçu de voir que les travaux n’ont pas avancé depuis sa dernière visite, il y a de cela deux mois. «Rien n’a avancé, on a deux mois de retard!», a t-il pesté au visage des responsables algériens et chinois.
Ces derniers ont tenté de justifier ce retard par diverses explications, plus farfelues les unes que les autres, en vain! Le Premier ministre n’a rien voulu savoir: «Vous êtes en train d’évoquer des problèmes que l’on a réglés il y a de cela quatre ans.» Tebboune réplique: «Le seul problème c’est qu’il y a un manque d’effectif…».
Piquant une colère noire, il a promis que des sanctions vont vite tomber! Mohamed Brahim Guechi est donc le premier à payer les pots cassés. Mais pas seulement, le Premier ministre a décidé de dépêcher des équipes spéciales de contrôle qui établiront des plannings hebdomadaires que l’entreprise en charge du projet devra respecter. «Je ne cherche plus rien à comprendre, je vous dis une seule chose: en décembre on sera là pour prier…», a-t-il conclu avec ce qui sonne comme un véritable avertissement…
