La Direction de la Sécurité intérieure, organe de l’ex- DRS, “n’a demandé à des conseillers à la présidence de la République d’établir aucun rapport” sur le discours jugé “dangereux sur la société” du Premier ministre Ahmed Ouyahia, a confié une source proche de la DSI à ALG24.
En effet, Le Quotidien d’Oran avait rapporté hier une information selon laquelle la DSI (ex- DRS) aurait demandé à des conseillers économiques à la présidence de la République “de faire une analyse du contenu des discours et déclarations d’Ouyahia depuis sa nomination comme Premier ministre”. Selon notre source, cet organe des services de renseignement “n’est pas habilité à instruire ou à interroger des conseillers à la Présidence”, ces derniers n’agissant que sur les consignes du président de la République. “Toute personne logique saurait que la DSI ne pourrait aucunement demander à des conseillers à la Présidence d’enquêter ou d’établir un rapport pour son compte”, estime la même source
Par ailleurs et selon une source proche du Palais du Gouvernement, l’article du Quotidien d’Oran manquerait d’objectivité et viserait plus “à nuire au Premier ministre qu’à rapporter une information vérifiée”. En effet, selon cette source, “en 1996, Ahmed Ouyahia, alors Chef du Gouvernement, avait limogé la soeur de l’auteure de l’article”, qui était employée au Palais du gouvernement, après une enquête ordonnée par lui-même sur des supposées “fuites d’informations”. Ce n’est, selon la même source, pas la première fois que la journaliste en question s’attaque à Ahmed Ouyahia. “En 2011 à Tizi-Ouzou, elle s’est indignée lors d’une conférence de presse que Ouyahia parle en langue amazighe” (voir vidéo ci-dessous).
