Des cadres dirigeants au sein de la compagnie pétrolière nationale évoquent l’existence d’une incompatibilité de fonctions au sein de Sonatrach.
Ainsi, ils estiment qu’il est difficile de préserver les intérêts de Sonatrach et de l’Algérie face aux grands groupes partenaires de la compagnie nationale. Nos sources en veulent pour preuve le règlement à l’amiable pour le moins “bizarre” du différend entre Sonatrach et l’opérateur français Technip.Elles évoquent un bradage des intérêts algériens survenu à l’occasion du projet de réhabilitation de la raffinerie de Sidi R’zine (Alger). Technip restera sur le projet en tant que PMC (Project Manager Consultant), alors que le bureau d’études indien EIL, qui a assuré l’étude et le suivi du projet, a été tout simplement remercié et dédommagé.
“Technip vient ainsi de réaliser, selon ces cadres de Sonatrach, un succès inespéré, puisqu’au lieu de perdre de l’argent au niveau du tribunal arbitral, elle va en gagner à travers le nouveau contrat PMC qu’elle vient de décrocher.” Nos sources évaluent le préjudice subi à plus de 50 millions de dollars.
Ces mêmes cadres jugent opportun d’évoquer la nationalité étrangère de certains hauts responsables de la compagnie nationale.
