EXPLOSION EN VOL DU MD-83 Immatriculé ‘ EC.LTV ‘ de la « SWIFTAIR » Cie espagnole de charters Aériens -Affrété par la Compagnie Air Algérie assurant la liaison OUAGADOUGOU-ALGER / Vol AH.5O17 -24 Juillet 2014.
Prospection & Investigation
*Par Lamine (FZ) Instructeur-Pilote/Expert (Laghouat DZ)
En tout premier lieu je m’incline à la mémoire des victimes et m’associe à la douleur de leurs familles auxquelles je présente mes vives et attristées condoléances.
La spéciale et urgente mention face à cette tragédie se destine à l’impotence et à l’infirmité de réaction des officiels de notre gouvernement en charge de la gestion de ce tragi-drame qui vient à coup sûr dénuder leur incapacité feutrée d’un amateurisme flagrant à travers un convoi d’attitudes aussi aléatoires qu’orphelines en matière technique d’abord, et de communication managériale ensuite.
Le silence passif et déplorable de nos responsables (aéronautique) dans l’exercice de l’Autorité et de la souveraineté officielle a été lamentable et trop préjudiciable tant aux armoiries de la République, qu’aux symboles, élites et écus de la compagnie nationale Air Algérie.
Comment se fait-il d’admettre et de subir un tel tutorat diplomatique sous l’ombre d’un statut d’orphelinat en permettant à qui veut la désignation de l’accident sous l’étendard « CRASH D UN AVION D’AIR ALGÉRIE » alors que cet aéronef est propriété de la Cie SWIFTAIR – Sté espagnole de Charters Aériens ,appareil immatriculé dans les rôles de la navigation aérienne du Royaume d’Espagne avec son CDN (certificat de navigabilité) « EC-LTV « et que l’ensemble de son équipage est détenteur de licences de vol & de la nationalité Ibériques ( !!!!) Il reste très surprenant que le gouvernement espagnol se porte –ABSENT –
– Ces méandres seront renseignés par la suite. Voyons à présent le traitement purement technique des hypothèses envisageables dont nous disposons et qui se présentent aussi imposantes les unes que les autres :
– DONC, un avion Mc Donnel DOUGLAS (MD 83) propriété d’une Cie espagnole de charter & travail aérien –Immatriculé EC-LTV, affrété par Air Algérie pour suppléer à sa flotte, effectue le 24 July 2014 le Vol AH 5017 reliant OUAGADOUGOU – ALGER avec à son bord 110 passagers + 6 membres d’équipage.
Le MD.83 , est un bi-réacteur des co-constructeurs Mc Donnel DOUGLAS & BOEING, équipé de réacteurs Pratt & Witthney – Il a une capacité de 165 sièges et un rayon d’action de 4 650 km, avec un plafond de vol de 11.000m d’altitude et une vitesse de croisière de 810 km/h.
– AINSI, et selon les éléments rapportés jusque là, aussi controversés que contradictoires, il résulte que l’appareil, 50 minutes après son décollage, est stable sur son niveau et cap de croisière, signale alors au contrôle radar Burkinabé un FRONT NUAGEUX«PARTICULIER « et décide une variation de cap (évitement) pour contourner la masse nuageuse, mais c’est à ce moment même que toute liaison/radio est interrompue et le spot de l’appareil disparait de l’écran-radar Nigérien.
(*) – NB/ L’Espace Aérien du Burkina-Faso est géré par le Niger.
– QUE S’EST-IL PASSÉ ENSUITE … ?
Seuls l’exploration et le décryptage de la bande magnétique enregistrée dans la boite noire n° 2 –surtout- puisque contenant les échanges vocaux entre pilotes au sein du cockpit peuvent nous renseigner sinon nous éclairer tant peu soit-il sur l’origine et les causes ou du moins en l’absence d’indices fiables à recenser une hypothèse solide. Pour l’heure, prenons un éventail de suppositions les plus admissibles, confortés et recevables pour étude.
1/- HYPOTHÈSE MAJEURE : (Conditions météorologiques sévères).
La zone subsaharienne du continent Africain est réputée être le couloir de cyclones tropicaux importants et caractérisés par des orages super-cellulaires immenses et violents composés de nuages extrêmement dangereux et redoutables pour la navigation aérienne , tels le « Cumulonimbus » . Ce nuage qui prend forme à partir de 200 m du sol et s’élève jusqu’à la limite de la stratosphère (13.000m d’altitude), est singulièrement formé de neige compacte, de grosse grêle où les grains sont semblables à des balles de tennis. A l’intérieur de ce nuage (véritable Iceberg de l’espace), des courants ascendants et descendants dépassent les 45 m/seconde ( 90 Nœuds// 170 km/h). Tout avion qui y pénétrerait à l’intérieur par maladresse ne peut alors y échapper. L’évitement et le contournement sont obligatoires.
Il est tout a fait clair que si l’ équipage n’a pu contourner cette masse nuageuse comme il l’avait annoncé par radio, il s’est produit soit :
a). Perte de contrôle totale de l’appareil.
b). Perte ou déformation d’un élément de la structure (aile, gouvernail, rupture de la cloison AR, .) entrainant une soudaine décompression.
c). Dépressurisation explosive (chute instantanée de la pression due à la perte d’un hublot-fenêtre, ouverture d’une trappe ou porte occasionnant la rupture du fuselage ou celle des circuits de servitude, arrêt des réacteurs)…
2/- HYPOTHÈSE DÉRIVATIVE : ( Attentat Planifié)
Il faut quand même être très sérieux et serein –surtout – pour emmancher cette grave supputation (ou) spéculation, mais dès lors que l’observation de nombreux indices aussi réels que virtuels convergent à l’approche de cette thèse de l’attentat criminel. Les commentaires de cette thèse s’établiront sur 2 volets :
**Techniquement :
Cela s’explique par la rupture brusque et soudaine du contact/radio, où ce cas de figure est concordant à une EXPLOSION qui elle-même ne dure qu’un éclair de temps, puisque inversement si c’était dans le cas d’une extrême difficulté météo, l’équipage aurait poursuivi les échanges radio avec le contrôle au sol (au moins durant 2mn)
Maintenant allons à la réalité vue et filmée et effectuons le premier relevé d’autopsie sur le site du CRASH .
– Au premier et furtif regard déductif, si l’avion ne s’était pas disloqué et désintégré en plein vol nous aurions retrouvé un large et profond cratère (centre d’impact), ce n’est pas du tout le cas bien au contraire aucune épave, ni amas ferreux, ni sièges, ni turbines de réacteurs, ni carénage, ni hublots, ni rien…… ! seulement de la menue ferraille « moulue » d’épaisseur de ( 5 à 15 cm) à coté des ailettes d’un réacteur et éparpillée sur un petit rayon de 300 m.
AU VU et AU SU DE CE QUI PRÉCÈDE, les critères qui viennent autoriser et conforter cette thèse de l’ATTENTAT par Explosif (ou) yir de missile AIR-AIR, s’alimente et émane du concept régional actuel (situation au Mali) + leadership politique engagé au Sahel, résultats obtenus par la diplomatie algérienne, perspectives de survie de SERVAL, et……. Autres convoitises à faire valoir (par le temps). Également, le manifeste (liste de passagers à bord) nous révèle qu’il y avait 4 officiers/Supérieurs du Renseignement Français (DGSE) et 03 Autres passagers détenteurs de passeports Libanais –intitulés « Hommes d’Affaires » mais en réalité l’un d’entre eux est un haut & influent personnage du HEZBOLLAH …..
Une enquête s’effectue au peigne fin et ne néglige aucun « cheveu ». C’est pour cela que j’y prête bonne cause et du motif impératif à considérer afin de parvenir à l’ébauche d’une piste correcte pour orienter mon investigation technique.
Néanmoins, dans le gaz riche des débats présents et du moment, je ferais remarquer que l’évidence de cette thèse s’est déjà faite agréer et colorer en Bleu Blanc Rouge et puzzlée par l’agitation des médias français par des déclarations souvent tendancieuses, et bizarrement par l’empressement résolu & soutenu des canaux officiels français en clamant dès le 1er Flash/Info haut et fort en titrant ‘’’’ AVION ALGERIEN ‘’’ , et tout de suite après à devancer sans susurrer que les BOITES NOIRES ET LES CORPS IRONT EN FRANCE !!!
A propos des boites noires, et j’ai vu un de nos ministres en exhiber fièrement et fébrilement devant une caméra, et qui –hélas- prendront le chemin de la France, puisque le Mali ne dispose pas de laboratoire prévu à l’effet, je me demande si vraiment ces boites sont celles de cet avion le MD.83 /Immat EC-LTV -VOL AH 5O17 ??… car elles seules pourront dévoiler la piste véritable à considérer pour investigation minutieuse, judicieuse et loyale.
Pour ma part je ne le pense pas, puisque hier mercredi Mr. Rémi JOUTY Directeur du Bureau des Enquêtes Aéronautiques (BEA) déclare que la Boite noire n° 2 (celle contenant les enregistrements des conversations/Cockpit) est fortement endommagée et compressée avec beaucoup de froissures en raison du choc très violent.
Beaucoup de leçons restent à tirer à travers ce drame au profit et au bénéfice de nos responsables, bien sûr au détriment et au péril de vies humaines quelle que soit leur nationalité, Leur religion ou leur teinte politique auxquels nous y compatissons tous et ensemble tels les vertus et principes moraux & moteurs de l’algérien. Cependant, il est bien temps d’impliquer nos potentiels humains qualifiés lors d’un conventionnement de leasing d’appareils de compagnies étrangères dont nous savons que leur gain passe avant toute considération de sauvegarde ou sécurité et encore moins d’égards, les plus complaisants soient-ils .
Sachez bien que ces compagnies de ‘ Charter ‘ font comme de la vendange saisonnière ( le personnel est peu qualifié pour les vols en ligne puisqu’ils recrutent généralement des ex/pilotes de chasse de l’Armée, reversés et reconvertis hâtivement au transport civil, la maintenance est trop couteuse pour être effectivement et réglementairement assurée, certaines ‘pannes ‘ sont considérées auxiliaires pour ne pas ANNULER LE VOL, etc…..
Le premier concerné et aussi le premier à réagir est sûrement le PDG D’Air Algérie qui se trouvait à bord de ce même avion en compagnie de son épouse la veille de l’accident sur le trajet Alger / Batna / Alger pour assister à l’enterrement d’une de ses tantes.
Lamine /FZ. (DZ) – Laghouat le 29 Juillet 2014