Coup de gueule : Allez à Baie de Namous !

Coup de gueule : Allez à Baie de Namous !

10480226_10152876869813901_7317050909720511939_n.jpgIl y a de cela à peine quelques jours, notre journal titrait en Une  » Halte au foot  » en montrant les images atroces d’affrontements violents entre énergumènes supportant des clubs de foot quelconques, en train de se battre à Ruisseau alors que le jour n’était même pas levé. Notre appel, bien sûr, n’a pas été entendu, sachant que l’argent, et lui seul, commande les décisions que prennent ceux qui ont la charge de la gestion du sport-roi en Algérie.

Ce vendredi, des affrontements d’une très rare violence ont eu lieu du côté de la Glacière entre des  » supporters  » de deux clubs d’Alger. Ce qui est odieux dans cet amer constat, c’est que ces deux mêmes clubs avaient fait exactement la même chose et au même endroit, non loin du stade d’El-Harrach au mois de mai passé. Les organisateurs savaient donc mieux que personne, ce qui allait se passer. Pour d’évidentes raisons pécuniaires ils ont laissé faire, accepter de prendre des risques, et de mettre en danger la vie des honnêtes citoyens pour qui le foot est devenu une véritable malédiction. En désespoir de cause, maintenant que je sais que Raouraoua et consorts n’arrêteront jamais le foot depuis que même la mort violente d’Ebossé n’avait impliqué qu’une très courte suspension, j’implore tout ce beau monde d’aller  » jouer ailleurs « .

De nous ficher la paix. A Baie de Namous, par exemple, l’endroit serait parfait pour ces énergumènes qui se shootent à la  » Pattex « , portent des boucles d’oreille, tracent des sillons dans leurs cheveux, laissent tomber leurs pantalons jusqu’à la moitié des fesses, dansent le Way-way ou Aye-aye et parlent si lentement qu’il faut plus d’une minute d’attente avant que l’un d’eux ne finisse la phrase  » wach, ça va ya kho ? « .

Les joueurs et les dirigeants, eux, ont assez de fric pour assurer les frais de transport, et éventuellement de soins, dus aux radiations obligeamment laissées par la France. Ce n’est par exemple pas le cas pour mon ami Noureddine Belmouhoub que je salue ici au passage… A bon entendeur…

M. A.