Coordination permanente des efforts algéro-italiens pour résoudre la crise libyenne

Coordination permanente des efforts algéro-italiens pour résoudre la crise libyenne

Une coordination permanente réunie les efforts de l’Algérie et l’Italie, sur de nombreuses questions, notamment sur la situation en Libye, a affirmé mardi à Alger, Abdelkader Messahel, ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, a indiqué mercredi l’APS.

Messahel a présidé la 3ème session du dialogue algéro-italien sur les questions politiques, sécuritaires et de lutte contre le terrorisme, au côté du secrétaire d’Etat au ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale italien, Vincenzo Amendola.

Le diplomate algérien a réitéré, à cette occasion, la position algérienne ‘’favorable à une solution politique et à un dialogue inclusif des parties libyennes, sans exclusion, à l’exception de celles considérées par l’ONU comme étant des organisations terroristes’’, tout en évoquant avec le responsable italien, la réunion tripartite (Algérie-Tunisie-Egypte) qui s’est tenu à Tunis dans le cadre de la coordination des efforts par les pays voisins de la Libye, qui sera suivie par la 11ème réunion des pays du voisinage de la Lybie, avec la participation de l’Algérie, Tunisie, Egypte, Soudan, Tchad et le Niger.

La question de la migration clandestine a aussi été évoqué lors de cet entretien, où il a été souligné que l’Algérie ‘’ est devenu aujourd’hui un pays de destination’’, précisant que les ‘’approches algériennes et italiennes sont très proches’’, notamment sur le lien entre le lien entre le développement et la migration clandestine, et la nécessité de régler la crise migratoire par la résolution de la question du développement.

Vincezo Amendola, quant à lui, a indiqué que la coopération bilatérale dans la lutte antiterroriste ‘’donne et donnera des résultats concrets’’, précisant que cette lutte est la priorité première des pays de la Méditerranée.

Le représentant italien a souligné, au sujet de la Libye, que l’Algérie et l’Italie ‘’partagent la même vision qu’ils soutiennent dans tous les forums internationaux’’, supportant le principe selon lequel ‘’la solution doit émaner des Libyens, eux-mêmes, sans aucune interférence étrangère’’.