Constantine – Session ordinaire de l’APC de Constantine: Les glissements de terrain et le festival «Dima Jazz»

L’APC de Constantine a tenu, hier, sa dernière session ordinaire de l’année, avec pour ordre du jour le budget primitif 2019 et plusieurs autres dossiers, dont le lancement d’une étude d’urbanisme sur l’état des zones classées «rouge» dans la ville, en sus de travaux de construction d’écoles primaires et de réhabilitation d’autres.

Ainsi, dans une intervention en réponse aux interrogations de certains élus sur la fiabilité et solidité des sites sur lesquels la réalisation de plusieurs écoles est prévue, le maire, M. Nadjib Aarab, a été rassurante, en ce sens qu’il s’est engagé à consulter la direction de l’Urbanisme, dans chaque cas. Et d’indiquer dans ce sillage, qu’il compte charger cette même direction de faire une nouvelle étude sur les glissements de terrain à travers quelques sites, dont Boussouf, Zouaghi, Sarkina, etc

Même si la ‘ville des ponts’ est construite sur un rocher, des études étrangères et locales ont évoqué ce phénomène, la classant en trois zones (rouge, orange et verte.)

Cette étude qui sera menée par un Laboratoire étatique, aura pour but de faire exactement un état des lieux en la matière et une fois pour toutes, dit-il, pour couper court à la polémique autour de ces zones de glissements de terrain.

Sur un autre registre, la question du festival de musique ‘Dima Djazz’, qui s’apprête à se tenir dans une quinzaine de jours, a focalisé le débat de la session plénière. En effet, la municipalité a eu maille à partir avec les organisateurs de ce festival, avec recours à la justice, durant l’année écoulée ce qui a été saisi par certains pour remettre le dossier au goût du jour. Le P/APC, en réponse aux préoccupations soulevées, a déclaré « nous voulons, affirme-t-il, que ce festival d’envergure internationale continue à se produire à Constantine, malgré toutes les péripéties qu’a connues le dossier, auparavant. Ces festivals sont réussis et il y a même de nombreux « fans » de ce genre de musique, qui viennent de l’étranger, Tunisie et Maroc, notamment. C’est un acquis pour la ville de Constantine et beaucoup de gens manœuvrent pour le délocaliser à l’étranger », dira-t-il. Les points restants de l’agenda des délibérations de ladite session, ont concerné la réalisation de groupes scolaires, de réfection d’écoles primaires (étanchéité), l’éclairage public de plusieurs lotissements, dans la région de Ain El Bey, l’aménagement de terrains ‘mateco’ dans plusieurs cité, etc.

A rappeler que le budget primitif 2019, est en déficit à l’image des années précédentes, avec des dépenses de plus de 422 milliards de centimes et des revenus de 320 milliards de centimes.