Conférence de l’union africaine sur les changements climatiques: Sellal satisfait des avancées enregistrées

Conférence de l’union africaine sur les changements climatiques:  Sellal satisfait des avancées enregistrées

Le Premier ministre Abdelmalek Sellal a représenté le chef de l’État au 28e sommet de l’Union Africaine (UA) tenu les 30 et 31 janvier dernier dans la capitale éthiopienne Addis-Abeba. Ce rendez-vous a été aussi l’occasion de la présentation du rapport des activités du Comité des chefs d’État et de gouvernement africains sur le changement climatique (CAHOSCC). M. Sellal a déclaré en substance que “les efforts consentis par les pays africains dans le domaine de l’environnement et l’esprit de concertation et de coordination qui anime la position africaine sur les changements climatiques nous permettent aujourd’hui de mieux appréhender les défis que posent ces changements climatiques.”

Dans la dépêche de l’APS qui rapporte ces propos, on peut noter aussi que le Premier ministre a indiqué que l’obligation faite, au titre de l’Accord de Paris, aux pays développés de mobiliser 100 milliards de dollars par an d’ici à 2020 au profit des pays en voie de développement constitue une avancée considérable qui doit, toutefois, se traduire sur le terrain par des actions concrètes. Rappelant que les pays développés ont promis à “l’Initiative africaine d’adaptation au changement climatique” une enveloppe de 100 milliards de dollars pour “orienter le développement dans ce continent vers des modèles sobres en carbone.”

Ce financement concerne notamment les programmes d’électrification et des projets liés à l’agriculture et à la paysannerie. Le volet “énergie renouvelable” portée par l’Union africaine consiste à encourager l’utilisation de l’énergie solaire, éolienne, hydroélectrique ou géothermique selon le potentiel de chaque pays. Les pays africains (les membres du panel africain) dans la négociation de l’Accord de Paris (CoP21) en 2015 ont insisté sur le caractère “contraignant” du futur accord pour amener les pays contractants à respecter leurs engagements de financement esquissés déjà à Copenhague en 2009 lors de la 20e CoP. Les travaux de la CoP 22 à Marrakech à la fin de l’année 2016 n’ont pas été plus féconds sur ce sujet.