10 bonnes raisons de ne pas céder aux caprices de son enfant

10 bonnes raisons de ne pas céder aux caprices de son enfant

Votre petit ange rieur a commencé à se rouler par terre, un jour, sous vos yeux stupéfaits, parce qu’il n’obtenait pas que vous lui prêtiez votre téléphone portable pour faire « bip bip » sur les touches.

Pour un enfant de 6 – 12 ans, il faudrait carrément lui offrir le téléphone portable, avec forfait et accessoires branchés.

Les parents sont tous passés par là, se sont tous gratté la tête, ont tous essayé différentes réactions.

Voici 10 pistes à méditer. À vous de faire vôtre l’attitude à adopter.

1 – Céder n’est pas aimer.

2 – Votre travail ne fait pas souffrir votre enfant du peu de temps que vous lui accordez. La présence, ce n’est pas un nombre d’heures mais une disponibilité et une écoute. Nul besoin de compenser ou de sortir du conflit par culpabilité.

3 – Les caprices n’ont pas de fin. Au contraire, non stoppés, ils empirent car l’enfant teste vos limites et prend de plus en plus de pouvoir.

4 – Il est injuste et anxiogène pour un enfant de devoir déterminer ce qui est bon pour lui. Il attend de ses parents qu’il le guide. Même si les parents se trompent parfois.

5 – Les caprices en société rendent votre enfant peu aimable. Si vous désirez qu’il soit bien intégré et apprécié de son entourage, aidez-le en lui montrant comment être digne d’un comportement social.

6 – La colère n’est jamais une réponse satisfaisante à un caprice. Elle montre que vous perdez le pouvoir et que la relation parent-enfant vous échappe. Avec le temps, votre enfant trouvera même le jeu de vous faire monter au rouge très drôle !

7 – Un mal-être se cache souvent derrière des caprices récurrents : « Regarde-moi, prends-moi en charge, montre-moi quelles sont les règles. »

8 – Frustrer son enfant est nécessaire à son développement. Françoise Dolto en parlait sous les termes de « castration symbolique ». L’enfant à qui l’on dit « non » doit sublimer ses besoins et faire preuve de créativité.

9 – Selon l’âge, il convient de réagir de façon adaptée. Un enfant entre 1 et 3 ans peut être distrait facilement et oublie rapidement la cause du drame. S’il commence à pleurer, distrayez-le car sinon il finit par pleurer parce qu’il pleure. Entre 3 et 6 ans, votre enfant a accès au langage. Il s’agit de canaliser ses colères en apprenant à les exprimer autrement. De 6 à 12 ans, les caprices de votre enfant sont sans doute davantage liés à la consommation. Les limites doivent être claires, constantes et cohérentes.

10 – L’autorité, c’est la loi commune à toute la famille et non la loi du plus fort.

Notre conseil

Manquant souvent de mots, votre enfant de 1 à 3 ans peut frapper ou mordre lorsque vous opposez un interdit.

Cela signifie qu’il est en train d’assimiler votre interdit.

Surtout ne vous mettez pas en colère car il la recevrait comme une agressivité qu’il pourrait imiter et se trouver pris dans un cercle de violence.

Aidez votre enfant à comprendre la situation et à mettre progressivement dessus des mots simples.

Source : Plurielles10 bonnes raisons de ne pas céder aux caprices de son enfant