Alors qu’il n’était qu’au stade de projet depuis plusieurs mois, le cluster halal Cordoba a finalement vu le jour constitué vendredi en Espagne.
La constitution de ce cluster a été faite en partenariat entre le Cercle de Commerce et d’industrie algéro-espagnol et des entreprises de Cordoba qui activent dans l’agroalimentaire possédant des lignes de production halal. « La délégation algérienne est venue regroupée sous forme d’un consortium que nous avons constitué en Algérie juste pour la circonstance », indique un communiqué du CCIAE, précisant que » ce consortium est composé de 11 entreprises de droit algérien activant dans l’agroalimentaire et des activités connexes ».
Ce consortium algérien s’appelle » Consortium halal Cordoba ». « A l’issue de l’acte de constitution notre consortium est membre fondateur, membre du conseil exécutif et présidera la commission internationale du cluster halal Cordoba », souligne-t-on.
Il est à rappeler qu’a partir du mois de juin, l’Algérie a officiellement réglementé la certification « halal » pour les produits alimentaires. Une normalisation qui s’inscrit dans le cadre d’une politique d’assainissement du marché intérieur et d’ouverture de l’économie du pays.
Ainsi, l’IANOR est désigné comme organisme certificateur des produits locaux, alors que pour les produits importés, il appartiendra aux organismes habilités des pays exportateurs reconnus par le Comité national de suivi algérien de délivrer un certificat.
L’Algérie a décidé de se doter d’un laboratoire de certification et de normalisation «halal», pour permettre à l’économie du pays de s’ouvrir davantage. De nombreux pays du Moyen-Orient et de l’Asie du Sud-Est, ayant des échanges commerciaux avec l’Algérie, se sont pour la plupart dotés d’une législation offrant à leurs entreprises la possibilité d’exporter et d’importer des produits «halal». De plus, faute d’une certification, les produits alimentaires algériens ne sont pas exportables vers certains pays musulmans, comme l’Arabie Saoudite.