Borj El Djazair, un pari pour l’avenir

Borj El Djazair, un pari pour l’avenir

Mahdjoub Aribi est promoteur immobilier et président de la délégation d’Oran de l’Organisation Nationale des Promoteurs immobiliers (ONPI).

Rencontré à Oran, il nous livre au détour d’une discussion ses impressions mais surtout dresse un constat sans complaisance sur le secteur de la promotion immobilière. Il nous confiera qu’en leur qualité d’intervenants incontournables du secteur du bâtiment, «les promoteurs immobiliers ne maitrisent pas toutes les données relatives au secteur encore moins le volet urbanistique ». Il déplore «l’absence d’éléments crédibles pour faire une étude de marché». Et d’ajouter, «souvent, on répond à une demande urgente, mais à un moment donné, on devrait réfléchir à une dimension plus globale de la question.» En effet, dira-t-il : «Sinon, comment expliquer que l’ancien Oran reste toujours plus attractif que tout ce que l’on fait actuellement ?»

Parallèlement à ce constat, notre interlocuteur nous confiera qu’il souhaite aussi, que « son organisation travaille en étroite collaboration avec la composante qui se charge de l’attribution des terrains, qu’elle en soit partenaire.»

Le président de la délégation d’Oran milite au sein de sa corporation, nous dira-t-il, «pour sensibiliser toutes les bonnes volontés pour doter Alger d’une tour « Borj El Djazair » face à la baie d’Alger symbolisant la beauté et la grandeur d’Alger la blanche à l’instar de Borj Khalifa, Borj El Arab, etc.,… et celles de toutes les autres capitales. Ce projet et un pari pour l’avenir, mais restera une opération purement commerciale soumise à un montage financier et la création d’une Spa dans laquelle seront actionnaires les promoteurs immobiliers, les investisseurs publics et privés, les opérateurs économiques, les pouvoirs publics, etc.…. ». Et d’ajouter : «Même nos voisins viennent de lancer un avis d’appel d’offres pour la réalisation d’une tour à Rabat.»