Le gouvernement poursuit de faire étalage du bilan du président de la République durant ces quatre mandatures dans ce qui s’apparente à un autre élément du puzzle du cinquième mandat.
M. Kebci – Alger (Le Soir) – Un bilan qui brasse l’ensemble des secteurs et qui a concerné, cette fois-ci, celui de la formation et de l’enseignement professionnels. Ceci à travers une exposition retraçant les réalisations du secteur de 1999 à 2018 qui a démarré, hier, au Palais des Expositions des Pins-Maritimes, à l’est de la capitale, pour s’étaler sur quatre jours.
Cette manifestation, qui a vu la participation de nombre d’instituts, d’organismes relevant du secteur de la formation et de l’enseignement professionnels brassant presque toutes les branches d’activités, entre autres, agriculture, industries agroalimentaires, arts et industries graphiques, techniques audiovisuelles, bâtiment et travaux publics, artisanat traditionnel, hôtellerie et tourisme, électronique, électricité et énergétique, … vise à mettre en relief les efforts et les réalisations du secteur durant ces vingt dernières années, à faire ressortir les activités pédagogiques, à montrer les potentialités et les opportunités mises à la dispositions des jeunes pour leur permettre de suivre une formation de qualité à même de leur insertion sur le marché du travail et leur contribution au développement du pays et à informer les citoyens et particulièrement les jeunes des possibilités de formation et d’enseignement offertes par le secteur à la prochaine rentrée.
Le ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels, qui a fait tous les stands, en compagnie qu’il était de nombre de ses collègues de l’exécutif : Nouria Benghabrit, ministre de l’Education nationale ; Imane Houda Féraoun, ministre de la Poste et des Télécommunications, des Technologies et du Numérique ; Abdelouahid Temmar, ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville ; Mourad Zémali, ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale ; Tahar Hadjar, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, et de Abdelkader Benmessaoud, ministre du Tourisme et de l’Artisanat, a eu à faire une évaluation arithmétique de l’évolution du secteur.
Mohamed Mébarki a, lors d’un point de presse, en effet, énuméré quelques indicateurs de cette évolution, citant les 1 234 infrastructures de formation et d’enseignement professionnels existants actuellement alors qu’elles n’étaient que 671 en 1999, des structures dont 181 instituts nationaux spécialisés qui n’étaient que 38 il y a 20 ans, les stagiaires et étudiants qui étaient 260 000 en 1999 alors qu’ils sont actuellement plus de 650 000 pensionnaires.
En termes de capacités d’accueil, le ministre a parlé d’une évolution de 93%, mettant également le doigt sur la qualité des formations dispensées et leur spécialisation de même que l’élargissement de la nomenclature des spécialités et des branches dispensées, les premières passées de 360 à 478 en vingt ans et les secondes de 15 à 23 durant la même période.
M. K.