Azzedine Mihoubi à Sétif : “Il faut ouvrir les structures de la culture aux élèves”

Azzedine Mihoubi à Sétif :  “Il faut ouvrir les structures de la culture aux élèves”

Le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi a, lors d’une visite de travail et d’inspection effectuée avant-hier à Sétif, mis l’accent sur la nécessité d’ouvrir les structures de son secteur pour les élèves, notamment les écoliers et les collégiens. “Vous pouvez accueillir les mardis après-midi et les samedis les élèves doués du primaire et du moyen. Cela permettra de les imprégner dès leur jeune âge”, dira l’hôte de Sétif aux responsables de l’annexe de l’École des beaux-arts qu’il a inaugurée en présence du premier responsable de la wilaya. M. Mihoubi a aussi indiqué que des instructions ont été données aux responsables de son secteur pour une ouverture plus grande sur l’environnement. Par ailleurs, le ministre qui était accompagné de plusieurs cadres de son secteur a insisté sur la formation des formateurs afin d’améliorer les prestations et la prise en charge des jeunes étudiants de l’école de Sétif, à l’instar des autres établissements : “Nous ne ménagerons aucun effort pour mieux former. Les professeurs et chercheurs algériens et étrangers participeront à cette démarche qui fait de la formation une priorité.” Pour les illustrations des manuels scolaires, M. Mihoubi a aussi insisté sur la qualité des dessins et images. Il a demandé à ce que celles-ci soient attirantes et motivantes. À la maison de la culture Houari-Boumediene où il a donné le coup d’envoi de la première édition du séminaire arabe sur “Djazia du conte populaire”, dont les travaux prendront fin aujourd’hui, le ministre qui a rappelé l’importance de la manifestation a appelé les différents intervenants dont les chercheurs, académiciens et institutions à valoriser ce patrimoine immatériel. Il a aussi souligné que l’insertion de ce patrimoine dans les programmes scolaires est vitale : “Tout un chacun doit mettre son grain de sel pour valoriser ce patrimoine, le protéger et mettre tous les moyens techniques et humains et encourager toutes les initiatives. Les moyens audio et audiovisuels doivent être utilisés. Les radios locales doivent jouer le jeu dans ce domaine.” Il est à noter qu’en marge du séminaire, l’association Nibras a rendu hommage aux doyens du conte, dont Mahi Seddik de Sidi Bel-Abbès, cumulant 30 ans d’expérience dans ce domaine, et Mme Sihem Kennouche ainsi que Pr Abdelhamid Bourayou de l’université d’Alger qui, dans son intervention, a insisté sur l’importance de l’archive du patrimoine immatériel, notamment le conte.

FAOUZI SENOUSSAOUI