Avec un tissu industriel de 34 743 PME: Tizi-Ouzou prend la 2e place

Avec un tissu industriel de 34 743 PME: Tizi-Ouzou prend la 2e place

La wilaya de Tizi-Ouzou dispose d’un tissu industriel de 34 743 PME qui lui permet d’être classée à la deuxième place au niveau national, avec un taux de concentration de 36 PME pour 1 000 habitants.

 

Un taux qui est au-dessus de la moyenne nationale fixée à 18 PME pour 1 000 habitants, a annoncé, le directeur de l’industrie et des mines, Abderrahim Belbaki, lors d’une conférence de presse organisée en marge d’une journée d’information et de sensibilisation sur la sécurité industrielle et la sécurité interne des établissements, organisée avant-hier au niveau de la maison de la culture Mouloud-Mammeri. A cette même occasion, Belbaki a précisé que ces entités ne sont pas à l’abri d’un accident industriel grave des travailleurs, des biens et de l’environnement.

Pour cela, il a appelé les opérateurs économiques présents sur place à mettre en place une politique de prévention contre les accidents industriels pour la pérennité de leurs projets. Organisée sous le haut patronage du wali, Mohamed Bouderbali, cette journée s’est fixée comme objectif de sensibiliser les opérateurs économiques de la région sur les accidents industriels qui surviennent au niveau des entreprises. «Notre objectif est d’éclairer les opérateurs économiques sur le volet sécuritaire de l’entreprise et le processus réglementaire pour assurer la préservation et la labellisation de leurs entreprises», a précisé le directeur local de l’industrie qui est, ensuite, revenu longuement sur les accidents industriels survenus dans les différentes entreprises au niveau national, en l’occurrence l’explosion du complexe pétrochimique de Skikda survenu en 2004, qui a causé 27 morts et 74 blessés et des dégâts matériels colossaux. D’après le même responsable, dans le cadre de la gestion des entreprises, la sécurité industrielle consiste en particulier à garantir la sécurité des biens, des personnes mais également la pérennité de l’entreprise. Ceci dit, il s’agit de concilier les exigences de l’entreprise avec celles de la sécurité des biens et des personnes. Dans le même ordre d’idée, le premier responsable de l’industrie de la wilaya a indiqué que les actions prioritaires en matière de sécurité industrielle est l’analyse des risques qui consiste à étudier les scénarios accidentels envisageables en analysant leur gravité. Ceci, tout en mettant l’accent sur la formation des intervenents dans ces accidents industriels qui représentent un élément essentiel de la sécurité industrielle. «Chaque poste doit faire l’objet d’une évaluation de risques de sécurité, d’équipements de protection collectifs et individuels», a-t-il insisté. Il devait ajouter qu’en matière de prévention contre les accidents survenus dans les entreprises, les risques naturels et technologiques, cette dernière s’est matérialisée par la publication de la loi 04-20 du 25 décembre 2004 relative à la prévention des risques majeurs et à la gestion des catastrophes dans le cadre du développement durable.

Le même conférencier a tenu à informer les chefs des entreprises présents sur place que conformément aux dispositions juridiques, le premier instrument de gestion du risque industriel en Algérie est bien le plan interne d’intervention (PII) appliqué lorsque l’accident se produit à l’intérieur de l’unité industrielle. En deuxième lieu, c’est le plan particulier d’intervention (PPI) mis en œuvre lorsque l’accident industriel engendre des conséquences au-delà de la frontière de l’unité industrielle, et le plan général de prévention (PGP) mis e place au niveau de chaque wilaya qui fixe les règles et les procédures visant à atténuer la vulnérabilité aux risques industriels et énergétique et leurs effets. «Il est temps de procéder à l’application effective de ces plans pour assurer la sécurité industrielle de vos entreprises et la préservation de vos biens», a-t-il conclu.