Plusieurs voix, parmi la communauté des télécoms, se sont élevées contre l’arrêt du projet en faveur de la généralisation du Wifi Outdoor sans raison valable. Le projet en question était pourtant bien avancé et des sociétés ont même travaillé très dur sur ce segment en concédant d’énormes investissements pour arriver jusqu’à la phase de recrutement répondant ainsi au cahier des charges lancé par l’ARPT. L’arrêt du processus aurait émané du ministère de la Poste, des Télécommunications, des Technologies et du Numérique qui aurait évoqué “des raisons de sécurité” sans que cela arrive à convaincre un expert du domaine. Résultat des courses, ce ne sont pas moins de 200 start-up à l’échelle nationale pour la fourniture d’internet en pico réseaux qui sont pénalisées mettant à mal, encore une fois, la dynamique tant revendiquée dans le domaine.
Internet en pico réseaux consiste en la création de réseau par quartier et par zone géographique non couverte ou peu couverte par les autres opérateurs avec l’idée de réduire les zones blanches, et de là, la fracture numérique comme demandé par l’IUT.
