Annaba: Des entreprises otages de l’administration

Annaba: Des entreprises otages de l’administration

L’annonce faite par le nouveau Premier ministre, Abdelmadjid Tebboune, quant au déblocage, la semaine prochaine, de 60 milliards de dinars pour le paiement des entreprises réalisatrice de l’AADL et du LPP a fait réagir les entreprises locales de Annaba.

En effet, nombreuses sont les entreprises qui reprochent à l’administration du chef-lieu le retard de paiement de leurs travaux achevés, dont les situations sont rangées sans suite. «Pour un appel de fonds relevant d’un Programme de développement communal (PDC), le receveur de la commune de Annaba doit attendre plusieurs mois pour espérer la validation de la daïra. Entre-temps, les entreprises réalisatrices pataugent en attendant le bon vouloir du chef de daïra de Annaba, pour se voir régler leurs situations», dénoncent plusieurs entreprises ayant pris attache avec notre rédaction. Paradoxalement, cette situation n’est pas la même dans les autres circonscriptions de la wilaya. Il en est ainsi de la daïra d’El Bouni, où tous les états de paiement des entreprises réalisatrices sont assainis. «A El Bouni, on ne se plaint pas. Aussitôt les travaux des entreprises achevés et les appels de fonds lancés, le chef de daïra ne tarde jamais à les libérer au grand bonheur des bénéficiaires.

Ce qui n’est pas le cas à Annaba, où on attend plusieurs mois pour se voir délivré de ce blocage», comparent d’autres chefs d’entreprise activant dans cette circonscription.