Sur le site du Centre international de règlement des différends relatifs aux investissements siégeant à Washington, ont peut lire que le tribunal arbitral devant statuer cette affaire a été installé le 28 mars dernier. Il sera présidé par la Suissesse Gabrielle Kauffman-Kohler.
C’est elle qui va déterminer si Naguib Sawiris, le milliardaire égyptien, devra percevoir les 5 milliards de dollars de dédommagement qu’il réclame à l’Etat Algérien.
L’homme d’affaires reproche en effet au gouvernement d’avoir interférer dans la gestion d’Orascom Telecom Algérie et d’avoir empêché la vente dans de bonnes conditions, de ses actifs au sud-africain MTN et ensuite aux Russes.
Pour ce qui est des défendeurs de chacune des parties, l’Algérie sera représentée par le cabinet Shearman and Sterling qui a mandaté la Française Brigitte Stern.
De son côté, Naguib Sawiris s’est offert les services du cabinet londonien Freshfields Bruckhaus Deringer qui a constitué le Néerlandais Albert Jan Van Den Berg comme conseil.
De son côté Vimpelcom et les autorités algériennes ont entamé des négociations à l’amiable qui pourraient aboutir d’ici quelques jours, annonçait Moussa Benhamadi, le ministre algérien des Tic.
