Algérie : Le manque d’information et le 51/49 dissuadent les investisseurs allemands (responsable)

Algérie : Le manque d’information et le 51/49 dissuadent les investisseurs allemands (responsable)

«Le cadre législatif, la règle du 51/49 et le manque d’information sur le climat des affaires en Algérie n’encouragent pas les allemands pour venir investir en Algérie », a déclaré, mardi à Alger,  Fausi Najjar, délégué de Germany Trad and invest.

 S’exprimant sur l’industrie automobile en marge du forum Algéro-Allemand, il a souligné que la règle était simple : pour convaincre, «il faut informer sur le potentiel existant et cela qui constitue une vraie aide aux investisseurs étrangers pour bien saisir le marché algérien ». Il a relevé que dans le cas de l’Algérie « il est très compliqué de savoir où sont les vraies possibilités ».

 Un discours classique sur les raisons qui dissuadent les investissements direct (IDE) contrebalancé de manière diplomatique par M. Michael Zenner l’ambassadeur d’Allemagne en Algérie qui a souligné l’excellence des relations entre les deux pays.

C’est ce qui explique, a-t-il dit, que « l’Allemagne soit le 4ème partenaire commercial de l’Algérie ». Selon ses chiffres, l’Algérie a importé pour  avec  3 milliards de dollars des importations algériennes auprès de l’Allemagne contre  64 millions de dollars d’exportation algérienne en Allemagne. »

L’Algérie représente 12% des exportations allemandes vers l’Afrique et 13% de importations de l’Allemagne en provenance du continent africain.

Intervenant lors de cette conférence, Noureddine Hassaim, secrétaire général de l’AC2A (association des constructeurs et concessionnaires automobiles en Algérie) a indiqué relevé que le déclin du marché automobile en 2014 a entrainé une accumulation de la demande qui « va atteindre environ de 275 000 véhicules d’ici 2020 ». Un partie, a-t-il, indiqué sera couverte par un système de quotas à l’importe,  le reste de la demande le sera par la production locale.

 S’agissant des usines de montages, M.Hassaim, a indiqué que de plus des marques installées, « il y a des discussions avancées avec d’autres marques mondiales, à l’instar de Hino, Nissan, Peugeot et Fiat » qui auront leur entrée sur le marché algérien, en attendant le nouveau cahier des charges qui encadrera ce secteur ».