On apprend que la direction générale de la gendarmerie nationale a ouvert une enquête, suite à la doléance de l’administration du journal «Réflexion », laquelle a sollicité les responsables sécuritaires du corps de la gendarmerie à l’ouverture d’une enquête, et ce après l’agression dont a été victime le journaliste Benrebiha Abdelkader, âgé de 58 ans et chef de bureau « Réflexion » à Tiaret. En effet, l’affaire remonte au 26 juillet dernier, lorsque le plaignant était à bord d’un taxi service à partir de Frenda en destination de Tiaret, une fois arrivés à un barrage souverain dressé par la gendarmerie nationale, le chef du barrage a fait signe au taxieur de s’arrêter, lui demandant les papiers, l’informant que le radar l’a capté en train de parler au téléphone et voulant apporter son témoignage tout en présentant sa carte professionnelle, le journaliste a été fortement surpris de voir le gendarme prendre la carte dans la main et lui diriger un coup vers le cœur. Il est de notoriété de rappeler que ce journaliste a fait un AVC et garde toujours des séquelles en signalant qu’il a été pris d’un malaise et n’a reçu aucun secours. C’est à ce titre, que le journal a exigé l’ouverture d’une enquête et le gendarme en question a été rappelé à l’ordre et est exposé à de graves sanctions. Par ailleurs, le commandant Said Ouchene, chef de l’ESR a réuni tous les éléments et a animé une conférence au niveau de l ESR en vue de les sensibiliser sur les comportements qui nuisent aux repères de citoyenneté et droits de l’homme. Ce dernier a salué les efforts déployés par la presse dans les campagnes de sensibilisation et a fait part des grandes excuses, sachant que la presse est un grand partenaire et plus particulièrement « Réflexion » qui a depuis longtemps couvert la totalité des activités de la gendarmerie nationale.
