Affaire de corruption à Mobilis : 3 personne en détention provisoire

Affaire de corruption à Mobilis : 3 personne en détention provisoire

Le Parquet du Pôle Pénal Économique et Financier d’Alger mène une enquête sur un contrat suspect impliquant ATM Mobilis et des entreprises algéro-étrangères.

En effet, l’enquête révèle des irrégularités dans la conclusion et la mise en œuvre du contrat. Des conflits d’intérêts et des avantages indus ont été octroyés, entraînant une dilapidation de fonds publics.

Certains anciens cadres de Mobilis, dont le chef du département réseaux et services, sont impliqués. La société SARL DATA MENA est également concernée. Une enquête judiciaire est ouverte, visant les personnes impliquées dans l’incitation à l’abus de pouvoir, la dilapidation de fonds publics et le blanchiment d’argent.

Mise en détention provisoire de 3 personnes

En outre, trois suspects sont placés en détention provisoire, tandis que quatre autres font l’objet de procédures de contrôle judiciaire.

Le communiqué officiel publié par la Cour d’Alger indique que l’enquête menée par le Parquet du Pôle Pénal Économique et Financier a révélé des anomalies dans un contrat impliquant ATM Mobilis, l’opérateur public de téléphonie en Algérie, et un groupe d’entreprises algéro-étrangères.

Ces irrégularités ont été mises en lumière lors d’une enquête préliminaire, qui a confirmé des violations des procédures de conclusion et de mise en œuvre de l’accord. Ces violations comprennent des conflits d’intérêts et l’octroi d’avantages indus, entraînant la dilapidation de fonds publics. Les anciens cadres de la société ATM Mobilis, dont le chef du département réseaux et services, sont soupçonnés d’avoir été complices dans ces actes répréhensibles, ainsi que des membres d’une société à responsabilité limitée nommée SARL DATA MENA.

Une enquête judiciaire a été ouverte, ciblant les personnes impliquées dans l’incitation à l’abus de pouvoir, la dilapidation de fonds publics et le blanchiment d’argent. Trois suspects ont été placés en détention provisoire, tandis que quatre autres font l’objet de procédures de contrôle judiciaire.